Eglise catholique
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mardi 28 décembre 2010
Hymne au Dieu fragile et vulnérable
le message de notre curé, le Père Bernard PROFFIT pour ce NOEL 2010
A notre curé Votre méditation me fait penser à ces paroles de SAINTE THERESE DE L ENFANT JESUS : "Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit… je l’aime !... Car Il n’est qu’amour et miséricorde !" Voilà bien la Bonne Nouvelle annoncée par les anges dans la Nuit de Noel ! Merci pour cet "accent" dans votre message de ce Noel !
Cet hymne fait pour moi écho à un texte de Maurice Zundel que j'ai lu la semaine dernière et que je vous partage très volontiers tellement je le trouve profond à propos de la conversion de Paul Claudel à Notre Dame de Paris la nuit de NOEL 1886 :
"Claudel s'est converti le jour de Noël 1886: il est entré à Noël à Notre Dame de Paris en esthète et en dilettante, il y est entré pour se désennuyer, ne sachant que faire de mieux et, comme il était très bon latiniste, il entendait le chant des vêpres à Notre Dame et en particulier ce "De Profundis" si étrange et si bouleversant qui est chanté aux secondes vêpres de Noël et, tout d'un coup, il fut saisi jusqu'au fond de lui-même en reconnaissant- "l'innocence déchirante et l'éternelle enfance de Dieu." Et il sortit de là converti malgré lui: malgré tous ses efforts, il ne put jamais échapper à cette emprise. Il avait découvert Dieu sous sa forme de suprême pauvreté. Il avait découvert avec Saint François le petit enfant de Bethléem, l'enfant de la suprême pauvreté et il avait reconnu ce qui est sans doute la réponse la plus convaincante : et la seule adéquate au mystère du mal: il avait reconnu "l'innocence déchirante et l'éternelle enfance de Dieu. "
Ces mots viennent nous redire le vrai sens de NOEL qui n'est pas dans les guirlandes scintillantes.
Belle leçon de simplicité et d'humilité dans le clinquant de Noel !
RépondreSupprimerMerci, Père.
A notre curé
RépondreSupprimerVotre méditation me fait penser à ces paroles de SAINTE THERESE DE L ENFANT JESUS :
"Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit… je l’aime !... Car Il n’est qu’amour et miséricorde !"
Voilà bien la Bonne Nouvelle annoncée par les anges dans la Nuit de Noel !
Merci pour cet "accent" dans votre message de ce Noel !
Cet hymne fait pour moi écho à un texte de Maurice Zundel que j'ai lu la semaine dernière et que je vous partage très volontiers tellement je le trouve profond à propos de la conversion de Paul Claudel à Notre Dame de Paris la nuit de NOEL 1886 :
RépondreSupprimer"Claudel s'est converti le jour de Noël 1886: il est entré à Noël à Notre Dame de Paris en esthète et en dilettante, il y est entré pour se désennuyer, ne sachant que faire de mieux et, comme il était très bon latiniste, il entendait le chant des vêpres à Notre Dame et en particulier ce "De Profundis" si étrange et si bouleversant qui est chanté aux secondes vêpres de Noël et, tout d'un coup, il fut saisi jusqu'au fond de lui-même en reconnaissant- "l'innocence déchirante et l'éternelle enfance de Dieu." Et il sortit de là converti malgré lui: malgré tous ses efforts, il ne put jamais échapper à cette emprise. Il avait découvert Dieu sous sa forme de suprême pauvreté. Il avait découvert avec Saint François le petit enfant de Bethléem, l'enfant de la suprême pauvreté et il avait reconnu ce qui est sans doute la réponse la plus convaincante : et la seule adéquate au mystère du mal: il avait reconnu "l'innocence déchirante et l'éternelle enfance de Dieu. "
Ces mots viennent nous redire le vrai sens de NOEL qui n'est pas dans les guirlandes scintillantes.
Merci Monsieur l'abbé pour votre message de NOEL qui nous fait du bien !
RépondreSupprimerMerci pour vos mots profonds et en même temps très simples !