L'Evangile de Matthieu (chap 21 et 22) lu au fil des dimanches d'octobre recentre chacun sur l'essentiel.
"L'élu" du Royaume, celui qui se dit de Dieu, ne peut faire semblant (parabole des 2 enfants Mt 21,28+).
Le Royaume n'est pas un dû à conserver jalousement (parabole des vignerons homicides Mt 21,33+).
En effet Jésus révèle la vérité du coeur profond de chaque être. Une 'opération vérité' qui interpelle notre vie ici et maintenant (parabole du festin nuptial, Mt 22,1+) pour l'impliquer concrètement dans l'Evangile.
Rien ne sert d'étouffer son coeur profond car réside dans l'être humain un sanctuaire inaltérable. Quel est-il ? Jésus le dit aux pharisiens dubitatifs : le plus grand commandement est d'aimer Dieu de tout son coeur, de toute son âme et de tout son esprit et le deuxième, qui lui est semblable, aimer son prochain comme soi-même. Rien n'est plus grand que cela (Mat 22,34+).
En ce mois inauguré par Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, patronne des missions, le Pape François nous interpelle en ce sens pour l'accueil du migrant : "qu'as-tu fait de ton frère ?". Chaque personne a une dignité qui prime sur toute considération ethnique, culturelle ou religieuse. Les chrétiens parmi eux stimulent nos vieilles torpeurs et les non chrétiens offrent une nouvelle frontière missionnaire aux communautés.
Puissions-nous, soutenus par la prière du rosaire du mois d'octobre, accéder toujours plus à la joie du disciple missionnaire.
+ Edouard DUCAMPS, curé.
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