En bref
Eglise Saint Crépin :
L’église est ouverte chaque jour de 8h30 à 19h /
Messes dominicales :
- Samedi : 18h en village
- Dimanche : 9h et 11h à Saint Crépin /
- en semaine à Saint Crépin : mardi, jeudi, vendredi et samedi à 9h / le mercredi à 9h à la chapelle de l'Hôtel-Dieu /
- Adoration : chaque jeudi après la messe de 9h / chaque dimanche à 17h avec Vêpres et Salut du Saint Sacrement
- Confessions à l'église Saint Crépin : chaque samedi à 9h30
mercredi 28 février 2018
dimanche 25 février 2018
LE SENS DE LA FÊTE DE PAQUES
LE
SENS DE LA FÊTE
DE PÂQUES
Noël et Pâques
donnent tout le sens de la foi chrétienne :
Jésus-Christ,
fils de Dieu, conçu de l’Esprit saint, est né de la Vierge Marie (Noël).
Il a été
crucifié, est mort, a été enseveli et le troisième jour, est ressuscité d’entre
les morts (Pâques).
Le Carême, comme
les quarante jours au désert du Christ, quarante années du peuple hébreu au
désert avant la terre promise, conduit à la fête de Pâques qui est le joyau de
la Semaine sainte, son écrin.
La période de
carême est un temps de conversion, de repentance et d’intériorité par
l’intensité de la prière, l’aumône par les dons matériels et le jeûne du
vendredi, jour de la mort du Christ et le mercredi des cendres. Une vie sobre
est observée, même dans l’usage des écrans tant chéris !
La grande
Semaine Sainte débute par la procession des rameaux, c’est Jésus entré à
Jérusalem, acclamé par la foule. Le jeudi, il a son dernier repas au cours
duquel il a « inventé » la messe
(Eucharistie)pour signer sa présence réelle ; le Chemin de croix du vendredi
revit sa condamnation, sa passion et sa mort (jeûne complet) ; le samedi, jour
du sabbat pour les juifs, est la seule journée de l’année sans aucune messe,
c’est la Vigile pascale, puis dimanche,
la messe du jour de Pâques : de nombreux baptêmes d’adultes y sont célébrés
dans la nuit.
Durant le Triduum (trois jours), nombreuses sont les personnes qui découvrent ce trésor
de la foi et de la tradition bimillénaire de l’Église.
C’est la folle
et joyeuse espérance chrétienne qui s’exprime en densité et que nos cultures
ont souvent oubliée !
C’est l’occasion
d’une redécouverte.
Père Edouard
DUCAMPS
mercredi 21 février 2018
Laïcité : le discours et la réalité
La réalité que je connais en tant que prêtre, citoyen, curé de paroisse,
aumônier de prison, acteur de l’accueil de migrants, aumônier des prostituées,
familier des gens de la rue et occasionnel
voyageur sous d’autres cieux, celle que vivent les chrétiens engagés
dans la paroisse ne correspond pas aux discours.
Notre paroisse accueille environ 40 000
passages de personnes par an dans l’église de Château-Thierry, nous accueillons
des festivals et des concerts, nous sommes le lieu « social » de la
plus part des enterrements ; les familles y viennent pour vivre un temps
essentiel de leur vie, y pleurer et chercher consolation, par ailleurs, nombre
de familles y présentent leurs enfants au baptême et viennent encore s’y marier
pour un engagement fort Il est à noter
que l’ église ne dispose pas d’une toilette ni d’un accès pour handicapés
approprié. De fait, nous sommes un lieu hautement social.
Lorsque nous posons des signes publics d’expression de nos
valeurs chrétiennes et de notre foi (crèche
vivantes, procession des rameaux) nous sommes applaudis par le public et
encouragés par les autorités dans le cadre de l’application de la loi de 1905.
Ainsi, je me demande parfois pourquoi, lors des vœux
municipaux de début d’année, tous les corps constitués, la moindre association,
sont salués mais l’église et les religions ne sont pas mentionnées.
Nous vivons dans une culture dont les codes sont
essentiellement chrétiens. Je vis au quotidien une relation forte avec beaucoup
de monde en tant qu’homme d’Eglise. Or, officiellement je n’existe pas. Sur ma
déclaration d’impôts ou toute autre démarche administrative, ma catégorie
professionnelle n’existe pas !
Tout cela, semble-t-il, est un déni de la dimension
religieuse de la culture.. Dit autrement, ne pas considérer les religions comme
constitutives de la réalité de la vie des gens est artificiel ou «un prêt à
penser »réducteur. Notre société fabrique-elle des déracinés dans leur
propre culture ? C’est certainement le creuset d’une dévitalisation qui
conduit à la désespérance. Les jeunes en sont les premiers concernés. De cela nous
sommes des témoins quotidiens. Il est mensonger de prétendre que tout peut être
résolu, acheté, créé par une invention permanente et orgueilleuse et donc
épuisante, et que les loisirs comblent la vie.
D’aucuns vont jusqu’à dire que le fruit est mûr pour se
laisser prendre par n’importe quelle propagande, surtout si elle semble ferme et donner du sens comme l’Islam radical ou n’importe
quel gourou zélé. La soumission serait indolore car le sens commun est endormi,
la mémoire éteinte, Dieu absent.
Nos sociétés ont été
construites sur le modèle chrétien de « Dieu créa l’homme à son image et à
sa ressemblance et homme et femme il les fit à son image et à sa
ressemblance »(livre de la Genèse) Tout vient de là. Là est la source du
droit, de la liberté, de la justesse et de l’humilité nécessaire pour penser. A
partir de là, l’accueil d’autres cultures et d’autres religions est plus assuré
et mieux vécu. Plusieurs générations ont pris pouvoir sur Dieu pour se faire
dieux à la place de Dieu. Dieu est mort disent-ils. Mon orgueil peut enfin
donner libre cours à ses excès. Le surhomme est né. La pensée unique s’impose
car l’individu est dompté.
Face à cela,
Jésus trouvera-t-il la foi quand il reviendra. Trouvera –t-il des enfants de Dieu vivant la véritable
liberté ?
+ Edouard DUCAMPS, curé
mardi 20 février 2018
Atelier de la Parole, bienvenue à tous !
La prochaine réunion de l'Atelier de la Parole aura lieu au presbytère de Château-Thierry le
vendredi 23 février à 20hsur le thème : Histoire et géographie du diocèse de Soissons.
dimanche 18 février 2018
La communauté Foi et Lumière "les pèlerins d'Emmaüs" célèbre la fête de la lumière avec la chorale du Soleil
Ce premier dimanche de carême, 18 février, journée pour la communauté Foi et Lumière "Les pèlerins d'Emmaüs".
Repas partagé. Temps de prière, chants.
Nous avons accueilli la chorale du soleil, qui a répondu gentiment à notre invitation, car c'était pour nous la fête de la lumière. Belle journée d'amitié et de partage. Un beau début de carême pour nous tous.
Repas partagé. Temps de prière, chants.
Nous avons accueilli la chorale du soleil, qui a répondu gentiment à notre invitation, car c'était pour nous la fête de la lumière. Belle journée d'amitié et de partage. Un beau début de carême pour nous tous.
jeudi 15 février 2018
Chants pour ce Carême 2018 à la paroisse
- Revenez à moi de tout votre cœur car je suis un Dieu de tendresse
écoutez ...
Partition
- Puisque tu fais miséricorde
mercredi 14 février 2018
Conférence de Pierre Moracchini samedi 3 mars à 14h15
à la société historique de Château-Thierry,
Médiathèque Jean Macé Château-Thierry à 14 h 15.
Au cœur de la province franciscaine
de France parisienne,
le couvent des cordeliers de
Château-Thierry, XVe-XVIIIe siècles
Bâtiments rasés, absence d’archives
spécifiques (chronique, nécrologe, livre de comptes), peu d’impact sur la
mémoire locale : écrire une histoire consistante du couvent des cordeliers
de Château-Thierry relève du défi pour l’historien. Cependant, les fouilles
réalisées en 1999 dans la cour de l’actuelle médiathèque Jean Macé ont permis
de lever un coin du voile, en restituant le plan du couvent fondé dans les
années 1490. À notre tour, nous pensons apporter notre pierre à cette histoire,
en envisageant le couvent au sein d’un ensemble plus large d’établissements
franciscains, masculins et féminins – ce que l’on appelle, dans le jargon des
spécialistes, une « vicairie » ou une « province ». En
effet, jusqu’en 1517, le couvent castrothéodoricien dépendait de la vicairie de France parisienne, entre
1517 et 1771, de la province de France parisienne, et après, c’est-à-dire
jusqu’à la Révolution, de la province de France. Or, quoique dispersées,
certaines pièces d’archives relatives à ces entités ont été conservées et
concernent le couvent de Château-Thierry. Il subsiste par exemple une carte de
la France parisienne, datant des années 1660, et montrant la situation de notre
couvent, exactement au centre de la province. On dispose également de
statistiques indiquant le nombre de religieux de chaque communauté, à plusieurs
périodes de leur histoire. Cela permet de suivre l’évolution de l’effectif du
couvent de Château-Thierry, et de le comparer aux autres. En outre, nous
connaissons le curriculum vitæ de
plusieurs religieux ayant résidé à Château-Thierry – certains y étant enterrés.
Tous ces éléments devraient nous permettre de mieux appréhender le rôle qu’a pu
jouer notre couvent, au sein de la ville, des régions avoisinantes et de la
province franciscaine. Enfin, nous ne manquerons pas de situer les cordeliers
parmi les diverses institutions religieuses de la ville, et notamment, l’autre
grande implantation franciscaine, celle des capucins (l’actuel collège Jean
Racine).
Pierre Moracchini
Pour me
présenter : je suis historien, docteur en histoire, rédacteur en chef de
la revue Études franciscaines, membre
de l’École franciscaine de Paris.
Mercredi des Cendres, 14 février
Eglise Saint Crépin à Château-Thierry
- Célébration avec imposition des cendres (sans messe) à 14h
- Messe avec imposition des Cendres à 19h
- Célébration avec imposition des cendres (sans messe) à 14h
- Messe avec imposition des Cendres à 19h
cliquer ici |
lundi 12 février 2018
dimanche 11 février 2018
Prière universelle lors de la messe de ce dimanche :
Seigneur,
tu nous dis « J’étais malade et vous m’avez visité », Toi aussi tu
as rencontré des malades.
Aujourd’hui, à travers les membres du Service
Évangélique des Malades et des Aumôneries d’hôpitaux, tu continues à rencontrer
les personnes âgées, malades et isolées. Nous t’en rendons grâce !
- Par nos pieds, nos mains, dans notre corps,
Tu rends le sourire à bien des personnes
Seigneur, Tu te fais progressivement désirer et reconnaître chez celles qui
t’ont un peu oublié
Tu
entres doucement chez les personnes qui craignent de t’accueillir chez elles
Seigneur, Tu ressens la joie et la paix lorsqu’elles vivent ces moments de
grâce en te recevant
- Nous voyons ta lumière resplendir lorsque les
cœurs s’ouvrent
Seigneur, Tu te rends auprès des personnes durant la maladie et le
vieillissement, moment où bien des questions se dévoilent. Tu accompagnes
chacune sur son chemin de vérité.
-
Seigneur, envoie ton Esprit pour que toute personne affaiblie puisse Te
rencontrer, et aussi Te recevoir dans la Parole et dans ton Corps.
-
Seigneur, envoie ton Esprit pour que des chrétiens se sentent appelés à
connaître la joie de Ta Présence auprès des personnes malades ou âgées.
- Seigneur, envoie ton Esprit
pour que ton Église ait un visage joyeux et aimant et que ses membres se
portent les uns les autres pour aller vers les plus faibles.
Je vous propose aujourd’hui de
chercher quel est le regard de l’Église, c’est-à-dire nous, sur les personnes
âgées, malades ou isolées.
Et la première question,
d’où découle toute notre réflexion est celle-ci : Quel est le regard de
Jésus sur l’homme ? lire ici la suite de la méditation proposée pour ce dimanche de la santé
Prière
Montre-moi ton visage
Dieu notre Père,
Jésus, le Christ nous a dévoilé son visage.
Visage d’amour et de tendresse,
de douceur et de miséricorde.
Visage défiguré, torturé, humilié.
En Le contemplant,
c’est Toi que nous découvrons.
Aujourd’hui Tu te donnes à voir
dans les visages de ceux
que Tu mets sur nos routes.
Visages rieurs ou souriants,
Fatigués par le tems,
Abîmés par la maladie,
Désespérés par la vie.
Donne-nous de savoir Te reconnaître
Et donne-nous ta tendresse
pour les rencontrer vraiment.
(Prière proposée par la pastorale de la santé pour le dimanche de la santé 2018 – Chantal Lavoillotte).
Dimanche 11 février
Chaque année, le dimanche de la santé est célébré le dimanche le plus proche du 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes et cette année, ce sera le 11 février. Le thème en est : "Montre-moi ton visage".
L'équipe paroissiale de la Pastorale de la Santé propose une soirée méditation-prière le samedi 10 février de 20 h à 21 h à l'église Saint Crépin, afin de réfléchir personnellement au regard que l'Église, que nous sommes, porte sur les personnes âgées, malades et / ou isolées.
Chacun est invité, quel que soit son âge. Nous vous remercions à l'avance de l'intérêt que vous voudrez bien porter à cette soirée et ce dimanche.
Personnes âgées, isolées, malades, hospitalisées ... une visite, un contact possible ... cliquer ici
L'équipe paroissiale de la Pastorale de la Santé propose une soirée méditation-prière le samedi 10 février de 20 h à 21 h à l'église Saint Crépin, afin de réfléchir personnellement au regard que l'Église, que nous sommes, porte sur les personnes âgées, malades et / ou isolées.
Chacun est invité, quel que soit son âge. Nous vous remercions à l'avance de l'intérêt que vous voudrez bien porter à cette soirée et ce dimanche.
Personnes âgées, isolées, malades, hospitalisées ... une visite, un contact possible ... cliquer ici
vendredi 9 février 2018
Soirée pain pomme mercredi 14 février
L'AFC de Château-Thierry (Association Familiale Catholique) vous invite à :
Soirée Pain-Pommes
le mercredi 14 février vers 20h
(à l'issue de la célébration des Cendres)
au Presbytère de Château-Thierry
Lors de cette traditionnelle soirée pain-pommes du Mercredi des cendres, nous évoquerons Sainte Joséphine Bakhita, belle figure de femme et de sainte africaine – tellement actuelle en ce temps de crise des migrants. Née dans la région du Darfour en 1869, cette petite soudanaise fut arrachée brutalement à sa famille et vendue comme esclave à l’âge de 7 ans. Libérée au terme d’une terrible servitude, Bakhita devint chrétienne puis religieuse chez les Filles de la Charité dans la région de Venise. Elle passa le reste de sa vie dans le Christ, à Schio, en subvenant aux besoins de tous, et mourut en 1947. Jean-Paul II l’a canonisée en l’an 2000. À la demande de sa supérieure, sœur Joséphine Bakhita a dicté « le journal d’une esclave » qui vient de paraître en français aux éditions Salvator. Sans gommer le tragique de sa vie, Bakhita y confesse les merveilles que Dieu a fait pour elle.
Cette soirée est organisée au profit du Centre Sainte-Bakhita du Caire accueillant des familles réfugiées soudanaises.
Tel : 03 23 83 16 22
dimanche 4 février 2018
samedi 3 février 2018
Le CAREME approche !
Le temps béni du carême débute ce mercredi 14
février (Cendres).
C’est la période du recul nécessaire à notre vie au moyen d’une prière accrue, individuelle et communautaire, au moyen d’un jeûne réel (vendredi) et d’une vie résolument plus sobre, et par une charité concrète.
C’est pour chacun une décision, une résolution à prendre. Jésus lui-même se retirait à l’écart pour prier son Père. C’est le temps du recentrement sur notre lien au Christ et une occasion de réconciliation en vue de la célébration de Pâques.
Pour chaque chrétien, il est important de toujours mieux se situer dans le monde présent. Le témoignage de foi est nécessaire. La prière d’intercession ne manque pas de sujets, le projet de loi sur la bioéthique entre en discussion, la paix et l’immigration sont quelques uns des défis à propos desquels l’Eglise apporte un avis fondé.
Nous reparlerons très prochainement de quelques temps marquants à venir : le rassemblement des jeunes le 10 février, la visite de notre évêque, Mgr de Dinechin, du 7 au 11 mars, les 24 h pour Dieu (10-11 mars) et bien sur la semaine sainte (25 au 31 mars).
Prions particulièrement pour ceux qui s’avancent vers le baptême, adultes et plus jeunes.
Amitié,
Père. Edouard Ducamps
C’est la période du recul nécessaire à notre vie au moyen d’une prière accrue, individuelle et communautaire, au moyen d’un jeûne réel (vendredi) et d’une vie résolument plus sobre, et par une charité concrète.
C’est pour chacun une décision, une résolution à prendre. Jésus lui-même se retirait à l’écart pour prier son Père. C’est le temps du recentrement sur notre lien au Christ et une occasion de réconciliation en vue de la célébration de Pâques.
Pour chaque chrétien, il est important de toujours mieux se situer dans le monde présent. Le témoignage de foi est nécessaire. La prière d’intercession ne manque pas de sujets, le projet de loi sur la bioéthique entre en discussion, la paix et l’immigration sont quelques uns des défis à propos desquels l’Eglise apporte un avis fondé.
Nous reparlerons très prochainement de quelques temps marquants à venir : le rassemblement des jeunes le 10 février, la visite de notre évêque, Mgr de Dinechin, du 7 au 11 mars, les 24 h pour Dieu (10-11 mars) et bien sur la semaine sainte (25 au 31 mars).
Prions particulièrement pour ceux qui s’avancent vers le baptême, adultes et plus jeunes.
Amitié,
Père. Edouard Ducamps
Chorale
Nous avons une répétition ce lundi 5 février avec un beau programme en perspective
20h30 à l'église Saint Crépin
-La messe de l'Ermitage (déjà connue) qui nous accompagnera tout le temps de carême
-"Puisque tu fais miséricorde": chant phare du carême pour la communion
-"Revenez à moi, de tout votre cœur" éventuellement pour les 24 heures pour Dieu
Elise Moracchini
jeudi 1 février 2018
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