En bref

Eglise Saint Crépin : L’église est ouverte chaque jour de 8h30 à 19h / Messes dominicales : - Samedi : 18h30 en village - Dimanche : 9h et 11h à Saint Crépin / - en semaine à Saint Crépin : mardi, jeudi, vendredi et samedi à 9h / le mercredi à 9h à la chapelle de l'Hôtel-Dieu / - Adoration : chaque jeudi après la messe de 9h / chaque dimanche à 17h avec Vêpres et Salut du Saint Sacrement - Confessions à l'église Saint Crépin : chaque samedi à 9h30

mardi 11 février 2025

Pèlerinage des paroisses du sud de l'Aisne à Rome du 11 au 15 février : reportage ici au jour le jour !


Merci à Elise Moracchini pour ce reportage presque en direct !



Mardi 11 février : les pèlerins du sud de l'Aisne sont bien partis ce mardi matin et bien arrivés !

Centre ancien de Rome : Château Saint Ange, dans les rues de Rome, Saint Antoine des portugais, le Panthéon (ancien temple romain transformé en église), Santa Maria Sopra Minerva (qui abrite les tombeaux de sainte Catherine de Sienne et de Fra Angelico), Piazza Navona à la tombée de la nuit. Première messe à Saint Louis des Français avec temps de Confession et rencontre du Père Jean-Christophe (axonais en étude à Rome) puis dîner à l'Eau vive, restaurant tenu par des sœurs missionnaires. ... c'était le 1er jour ... et Dieu vit que cela était bon !


Saint Antoine des Portugais
Mercredi 12 février : Audience générale du mercredi avec le Pape François dans la salle Paul VI  à revoir ici en vidéo
Passage de la Porte Sainte à la Basilique Sainte Marie Majeure, icône de la Vierge, Salut du peuple romain, Conférence de Xavier de Massary sur les 4 périodes de l'édification des églises romaines, Rome by night.
Et Dieu vit que l'Esprit Saint avait bien travaillé ... 2ème jour !

Le groupe paroissial place saint Pierre

Jeudi 13 février : Passage de la Porte Sainte à Saint Pierre de Rome - Basilique et crypte - visite et temps de prière - Eglises Sainte Marie du Trastevere, Sainte Cécile et messe à saint Barthélémy.
Grâce soit rendue à Dieu pour ce 3ème jour !

Passage de la Porte Sainte à la basilique saint Pierre


Vendredi 14 février : Passage de la Porte Sainte à la Basilique Saint Paul Hors les Murs,  Basilique sainte Agnès, basilique saint Clément, Le colisée, Sainte Marie de l'Ara Caeli, Catacombes sainte Agnès.

Basilique Saint Paul Hors les Murs

Samedi 15 février : Passage de la 4ème Porte Sainte à la Cathédrale Saint Jean du Latran, cathédrale de l'évêque de Rome
"Ecclesia mater et caput" - C est la mère de toutes les églises Urbi et Orbi
Son baptistère. Sainte Croix de Jérusalem.
Cathédrale Saint Jean du Latran


"O Crux Ave, Spes Unica" 
O Croix mon unique espérance

Pour les hommes à partir de 25 ans

 


samedi 8 février 2025

Début de l’encyclique du Pape François : “Dilexit nos” - Il nous a aimés

 


1. « Il nous a aimés » dit saint Paul, en parlant du Christ (Rm 8, 37), nous faisant découvrir que rien « ne pourra nous séparer » (Rm 8, 39) de son amour. Il l’affirme avec certitude car le Christ l’a dit lui-même à ses disciples : « Je vous ai aimés » (Jn 15, 9.12). Il a dit aussi : « Je vous appelle amis » (Jn 15, 15). Son cœur ouvert nous précède et nous attend inconditionnellement, sans exiger de préalable pour nous aimer et nous offrir son amitié : « Il nous a aimés le premier » (1 Jn 4, 19). Grâce à Jésus, « nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru » (1 Jn 4, 16). 

I
L’IMPORTANCE DU CŒUR

2. On utilise souvent le symbole du cœur pour parler de l’amour de Jésus-Christ. Certains se demandent si cela a encore un sens aujourd’hui. Or, lorsque nous sommes tentés de naviguer en surface, de vivre à la hâte sans savoir pourquoi, de nous transformer en consommateurs insatiables, asservis aux rouages d’un marché qui ne s’intéresse pas au sens de l’existence, nous devons redécouvrir l’importance du cœur [1].

Quelle compréhension avons-nous du “cœur” ?

3. Dans le grec classique profane, le terme kardia désigne le tréfonds des êtres humains, des animaux et des plantes. Il indique chez Homère, non seulement le centre corporel, mais aussi le centre émotionnel et spirituel de l’homme. Dans l’ Iliade, la pensée et le sentiment relèvent du cœur et sont très proches l’un de l’autre. [2] Le cœur apparaît comme le centre du désir et le lieu où se prennent les décisions importantes de la personne. [3] Le cœur acquiert chez Platon une fonction de “synthèse” du rationnel et des tendances de chacun, les passions et les requêtes des facultés supérieures se transmettant à travers les veines et confluant vers le cœur. [4] C’est ainsi que nous voyons depuis l’antiquité l’importance de considérer l’être humain non pas comme une somme de diverses facultés, mais comme un ensemble âme-corps avec un centre unificateur qui donne à tout ce que vit la personne un sens et une orientation.

4. La Bible affirme que « vivante, en effet, est la parole de Dieu, efficace […] elle peut juger les sentiments et les pensées du cœur » (He 4, 12). Elle nous parle ainsi d’un centre, le cœur, qui se trouve derrière toute apparence, même derrière les pensées superficielles qui nous trompent. Les disciples d’Emmaüs, dans leur marche mystérieuse avec le Christ ressuscité, ont vécu un moment d’angoisse, de confusion, de désespoir, de désillusion. Mais au-delà et malgré tout, quelque chose se passait au fond d’eux : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin ? » (Lc 24, 32).

jeudi 6 février 2025

Samedi 8 février, 15h au presbytère goûter solidaire

Avec toutes les personnes seules, malades ou âgées

rendez-vous samedi 8 février à 15h au presbytère de Château-Thierry


- temps de prière à l'approche du 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes

- célébration de l'onction des malades

- goûter partagé

Date à retenir !

 


Le 1er mars à 20h, venez assister à un magnifique concert de chorales en l'Église Saint-Crépin, proposé par l'association Africalib Santé en collaboration avec l'équipe paroissiale de Don Arnaud Amayon.

Dans le cadre des (500 ans de la reconstruction de l'Église Saint-Crépin, laissez-vous emporter par les voix des ensembles Côté Chœur, Soupape, la chorale Charly  par Chœur et celle du Conservatoire de Château-Thierry, réunis pour une soirée musicale pleine d'émotion et de partage.

Un rendez-vous incontournable pour les amateurs de chant choral et de belles harmonies, dans le cadre exceptionnel de l'Église Saint-Crépin.


mercredi 5 février 2025

Parcours découverte du CREDO en 9 séances au presbytère

 


20h30 à 22h au presbytère, 1 rue de la Madeleine à Château-Thierry

Les mardis de 20h30 à 22h 

18 février, 25 mars, 23 avril (mercredi)27 mai, 10 juin, 23 septembre, 21 octobre, 18 novembre et 16 décembre

lundi 3 février 2025

Neuvaine de prière du 2 au 11 février pour préparer le pèlerinage paroissial à Rome



 Nous vous invitons chaque jour à dire cette prière 

Père céleste,

En ton fils Jésus-Christ, notre frère,

Tu nous as donné la foi,

Et tu as répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint, la flamme de la charité

Qu’elles réveillent en nous la bienheureuse espérance de l’avènement de ton Royaume.

Que ta grâce nous transforme,

Pour que nous puissions faire fructifier les semences de l’Evangile,

Qui feront grandir l’humanité et la création tout entière,

Dans l’attente confiante des cieux nouveaux et de la terre nouvelle,

Lorsque les puissances du mal seront vaincues

Et ta gloire manifestée pour toujours.

Que la grâce du Jubilé,

Qui fait de nous des Pèlerins d’Espérance,

Ravive en nous l’aspiration aux biens célestes

Et répande sur le monde entier la joie et la paix

De notre Rédempteur.

A toi, Dieu béni dans l’éternité,

La louange et la gloire pour les siècles des siècles.

Amen




2 février, fête de la Présentation du Seigneur au Temple et baptême de Lexie

 Feuilletez ici l'album photos



dimanche 2 février 2025

Répétition de la chorale vendredi 7 février à 20h30 à l'église saint Crépin

Amis choristes,

Après cette mini-pause de janvier, nous reprenons allègrement nos répétitions, 

Ce vendredi 7 février à 20h30 à l’église Saint-Crépin

avec en vue 

  • le 1e dimanche de Carême, le 9 mars
  • Les Rameaux, le 13 avril
  • puis le Triduum Pascal

Vous pourrez vous préparer en en vous exerçant sur le programme suivant :

Messe de San Lorenzo 

Kyrie https://choralepolefontainebleau.org/bibliotheque/messes/kyrie-san-lorenzo-5287/

Sanctushttps://choralepolefontainebleau.org/bibliotheque/messes/sanctus-san-lorenzo-5689/

Agnus: https://choralepolefontainebleau.org/bibliotheque/messes/agnus-san-lorenzo-4857/

Avec toi nous irons au désert  https://www.youtube.com/watch?v=4VLOtber0MU

Grain de blé  https://www.youtube.com/watch?v=nU97TcxflEg&t=9s

Rends nous la joie d’être sauvé  https://www.youtube.com/watch?v=LmNh9S1ivlI

Regarde l’étoile  https://www.youtube.com/watch?v=0gAopdXol3A

Au plaisir de vous retrouver !

Elise 

lundi 27 janvier 2025

Qu'adviendra-t-il donc de nous après la mort ? extraits de la Bulle "Spes non confundit" : l'ESPERANCE ne déçoit pas !

21. Qu’adviendra-t-il donc de nous après la mort ? Avec Jésus, au-delà du seuil, il y a la vie éternelle qui consiste dans la pleine communion avec Dieu, dans la contemplation et la participation à son amour infini. Ce que nous vivons aujourd’hui dans l’espérance, nous le verrons alors dans la réalité. Saint Augustin écrivait à ce propos : « Quand je te serai uni de tout moi-même, plus de douleur alors, plus de travail ; ma vie sera toute vivante, étant toute pleine de toi ». [16]  Qu’est-ce qui caractérisera alors cette plénitude de communion ? Le fait d’être heureux. Le bonheur est la vocation de l’être humain, un objectif qui concerne chacun.

Mais qu’est-ce que le bonheur ? Quel bonheur attendons-nous et désirons-nous ? Non pas une joie passagère, une satisfaction éphémère qui, une fois atteinte, demande toujours plus dans une spirale de convoitises où l’âme humaine n’est jamais rassasiée mais toujours plus vide. Nous avons besoin d’un bonheur qui s’accomplisse définitivement dans ce qui nous épanouit, c’est-à-dire dans l’amour, afin que nous puissions dire, dès maintenant : Je suis aimé, donc j’existe ; et j’existerai toujours dans l’Amour qui ne déçoit pas et dont rien ni personne ne pourra jamais me séparer. Rappelons encore les paroles de l’apôtre : « J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 8, 38-39).

22. Une autre réalité liée à la vie éternelle est le jugement de Dieu, tant à la fin de notre existence qu’à la fin des temps. L’art a souvent tenté de le représenter – pensons au chef-d’œuvre de Michel-Ange dans la chapelle Sixtine – en adoptant la conception théologique de l’époque et en transmettant un sentiment de crainte à celui qui regarde. S’il est juste de se préparer avec pleine conscience et sérieux au moment qui récapitule l’existence, il faut en même temps toujours le faire dans la dimension de l’espérance, une vertu théologale qui soutient la vie et permet de ne pas céder à la peur. Le jugement de Dieu, qui est amour (cf. 1 Jn 4, 8.16), ne pourra se fonder que sur l’amour, en particulier sur la manière dont nous l’aurons ou non pratiqué envers les plus nécessiteux en qui le Christ, le Juge en personne, est présent (cf. Mt 25, 31-46). Il s’agit donc d’un jugement différent de celui des hommes et des tribunaux terrestres. Il doit être compris comme un rapport de vérité avec Dieu-amour et avec soi-même dans le mystère insondable de la miséricorde divine. L’Écriture Sainte affirme à cet égard : « Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple que le juste doit être humain ; à tes fils tu as donné une belle espérance : après la faute tu accordes la conversion […] et [nous comptons] sur ta miséricorde lorsque nous somme jugés » ( Sg 12, 19.22). Comme l’écrivait Benoît XVI : « Au moment du Jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l’amour devient notre salut et notre joie ». [17]

Le jugement concerne donc le salut que nous espérons et que Jésus nous a obtenu par sa mort et sa résurrection. Il est donc destiné à nous ouvrir à la rencontre ultime avec Lui. Et puisque, dans ce contexte, on ne peut pas penser que le mal commis reste caché, celui-ci a besoin d’être purifié pour permettre le passage définitif dans l’amour de Dieu. En ce sens, on comprend la nécessité de prier pour ceux qui ont achevé leur parcours terrestre, la solidarité dans l’intercession priante qui puise son efficacité dans la communion des saints, dans le lien commun qui nous unit dans le Christ, premier-né de la création. Ainsi, l’Indulgence jubilaire, en vertu de la prière, est destinée de manière spéciale à ceux qui nous ont précédés afin qu’ils obtiennent la pleine miséricorde.

23. L’indulgence, en effet, permet de découvrir à quel point la miséricorde de Dieu est illimitée. Ce n’est pas un hasard si, dans l’Antiquité, le terme « miséricorde » était interchangeable avec le terme « indulgence », précisément parce que celui-ci entend exprimer la plénitude du pardon de Dieu, qui ne connaît pas de limites.

Le Sacrement de Pénitence nous assure que Dieu pardonne nos péchés. Les paroles du psaume reviennent avec leur force de consolation : « Il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ;Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse ; […] Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; […] Il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, Il met loin de nous nos péchés » (Ps 103, 3-4.8.10-12). La Réconciliation sacramentelle n’est pas seulement une belle opportunité spirituelle, mais elle représente une étape décisive, essentielle et indispensable sur le chemin de foi de chaque personne. C’est là que nous permettons au Seigneur de détruire nos péchés, de guérir nos cœurs, de nous élever et de nous étreindre, de nous faire connaître son visage tendre et compatissant. En effet, il n’y a pas de meilleure façon de connaître Dieu que de se laisser réconcilier par Lui (cf. 2 Co 5, 20), en savourant son pardon. Ne renonçons donc pas à la Confession, mais redécouvrons la beauté du sacrement de la guérison et de la joie, la beauté du pardon des péchés !

Cependant, comme nous le savons par expérience personnelle, le péché “laisse des traces”, il entraîne des conséquences : non seulement externes dans la mesure où il s’agit des conséquences du mal commis, mais aussi internes, dans la mesure où « tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification soit ici-bas, soit après la mort dans l’état qu’on appelle purgatoire ». [18] Il reste donc, dans notre humanité faible et attirée par le mal, des “effets résiduels du péché”. Ceux-ci sont éliminés par l’indulgence, toujours par la grâce du Christ, qui est, comme l’a écrit saint Paul VI, « notre “indulgence” ». [19] La Pénitencerie apostolique publiera les dispositions permettant d’obtenir et de rendre effective la pratique de l’Indulgence jubilaire.