![]() |
en savoir + : cliquer ici |
- Départ à 15h le dimanche 5 juin en co-voiturage au départ de Château-Thierry
- Frais à 10€ pour la soirée (au lieu de 17€ pour le week end)
- Inscriptions possibles jusqu'au 30 mai.
Se rapprocher de Marie Laure 06 74 77 07 93 ou Appollonia 06 58 03 62 42
Ø Un site dédié : https://www.liessewecan.fr
Ø Trois teasers :
o
https://youtu.be/7-u_HcAewvg
o
https://youtu.be/-6NAJyfiF-o
o
https://youtu.be/dYqfbtKzWiI
Ø Une page Facebook : https://www.facebook.com/lwc2022
Ø Un compte Instagram : https://www.instagram.com/pasto_jeunes_02/?hl=fr
Procession du Vieux Château à l'église Saint Crépin samedi 7 mai 2022 |
Qu'est-ce qu’une relique ?
L’étymologie du mot : Reliquiae/ les restes
Au sens chrétien, ce sont à la
fois :
- des ossements du corps d’un
saint (crane, un doigt, le squelette tout entier ou un petit fragment)
- des objets qui lui ont
appartenu. Son manteau par exemple… (Manteau de saint François à Paris)
Existe-t-il des reliques du Christ ou de Marie ?
Non ! au sens d’ossements de
Jésus ou de Marie, ce n’est pas possible – car Jésus est ressuscité avec son
corps, et Marie a été emporté avec son corps au Ciel à l’Assomption.
(« La première en chemin… »)
En revanche, il existe des
reliques de la Passion, fragments de la Vraie croix, couronne d’épines
(Notre-Dame de Paris, sauvée lors de l’incendie) et le suaire (mentionné dans
l’Évangile et qui serait conservé à Turin)
Nous avons un grand respect pour
les reliques des saints, nous les vénérons. Est-ce que, humainement, cela peut
se comprendre ?
Si vous aimez quelqu’un, et si ce
quelqu’un meurt, tout naturellement vous gardez précieusement les objets qui
lui ont appartenu (le foulard de maman Jeannine). Et ces objets vous font
penser à ces personnes.
Si cela est vrai pour nos
proches, vous imaginez combien c’est encore plus vrai quand il s’agit d’un saint,
de quelqu’un qui a conformé sa vie à Jésus, quelqu’un dont le corps a été le
Temple de l’Esprit. C’est vrai de chacun de nous, mais encore plus des saints.
« Vénérer les
reliques ». Vénérer et adorer est-ce que c’est la même chose ?
Seul Dieu, notre Dieu un et trois,
peut et doit être adoré.
Les saints ne sont que des
créatures, l’Église nous dit qu’ils se trouvent près du Seigneur, et comme ils
sont près du Seigneur, ils peuvent intercéder pour nous c’est-à-dire demander
au Seigneur d’agir pour nous (c’est la Communion des saints).
Leurs reliques, nous pouvons les
vénérer, avoir un grand respect pour elles, et en leur présence demander au
saint d’intercéder auprès du Seigneur, pour nous, pour notre ville puisqu’il
s’agit de Saint Cénéric. L’histoire de l’Église nous montre que la proximité de
ces reliques a pu provoquer des miracles…
La vénération des reliques a
commencé dès le temps des martyrs… Quand
un chrétien était martyrisé, les chrétiens au péril de leur vie cherchaient à récupérer
son corps.
Aujourd’hui encore, nos autels
conservent des reliques.
Écoutons un père de l’Église, saint
Jean Chrysostome († 407) qui nous encourage à vénérer les reliques :
« Voulez-vous, s’exclame-t-il, goûter d’inexprimables délices ? venez
au tombeau des martyrs, prosternez-vous humblement devant leurs sacrés
ossements, embrassez dévotement la châsse qui les renferme, lisez les combats
(leurs vies) qu’ils ont soutenus, les traits édifiants de leur foi et de leur
courage. Prenez de l’huile sainte qui brûle devant leurs tombeaux, frottez-en
votre corps, votre langue, vos lèvres, votre cou et vos yeux, et vous
ressentirez les effets de leur puissante intercession auprès de Dieu. »
Les reliques sont-elles
authentiques ?
C’est-à-dire sont-elles
véritablement les ossements du saint que nous vénérons ?
La question ne se pose pas
lorsqu’il s’agit de saints récents. Les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant
Jésus sont venues dans la paroisse, et il y a toute une chaîne de témoignages
qui nous prouvent que ce sont vraiment les reliques de sainte Thérèse.
Mais pour les saints plus
anciens, c’est plus compliqué. À toutes les époques, on s’est préoccupé de
l’authenticité des reliques. Si vous ouvrez une chasse, ou un reliquaire, qui
contient des reliques, vous trouverez à côté des ossements, un petit parchemin,
qui justement s’appelle un « authentique » et qui est une sorte de
certificat d’authenticité de la relique établi avec l’aide des moyens de chaque
époque.
Aujourd’hui, il existe des moyens
sophistiqués pour dater une relique – comme le carbone 14.
Cela donne lieu parfois à des
débats, comme autour de l’authenticité du Saint Suaire.
Les reliques continuent de
rassembler les chrétiens, et parfois même les non-chrétiens.
Chaque fois que l’Église canonise
un saint – c’est-à-dire qu’elle reconnaît officiellement la sainteté d’un être
humain, on propose des reliques à la vénération des fidèles. Ce sera encore le
cas le dimanche 15 mai prochain, avec notamment les béatifications de trois
superbes figures : Charles de Foucauld, Marie Rivier et Titus Brandsma.
Juste un mot sur Titus Brandsma
pour vous montrer un exemple de relique.
Journaliste, prêtre carme,
philosophe, résistant, déporté et martyre du nazisme, le Néerlandais Titus
Brandsma a été assassiné au camp de Dachau le 26 juillet 1942 à 14h par une
injection de phénol.
Au moment de mourir, Titus a eu
un geste surprenant : à l’infirmière qui était en train de l’euthanasier, donc
en train de lui donner la mort, il a donné le chapelet qu’un autre déporté lui
avait confectionné.
« Il suffit de dire Ave Maria
», explique alors Titus à l’infirmière qui dit qu’elle ne sait pas prier. Le
don de ce chapelet a provoqué la Conversion de l’infirmière qui a raconté en personne
les dernières heures de la vie de Titus Brandsma à son procès en béatification.
Ce chapelet, quelle
relique !
Dernière question
Les reliques font elles partie du
contenu de la Foi ?
Non, au sens où elles ne sont pas
inscrites dans notre Credo…
En revanche, dans notre Credo, il
y a, à la fois : Je crois en l’Église, et je crois en la Communion des
Saints.
Le culte, la vénération des
reliques se situe dans la logique de ces deux affirmations de foi.
![]() |
Saint Cénéric est le saint patron de notre ville.
Cela signifie que, par l’intercession de ce saint, on peut prier Dieu aux intentions de tous les « castels ».
Né à Spolète (Italie) en l’an 608, Cénéric a vécu en ermite dans l’ouest de la France. Au IXe siècle, fuyant les invasions normandes, des moines apportent ses reliques à Château-Thierry. La dévotion à saint Cénéric s’y développe : une crypte, au château, abrite ses reliques et celles-ci sont portées en procession chaque année dans la ville. Depuis la Révolution, les reliques de saint Cénéric sont conservées en l’église Saint-Crépin.
Trois dates importantes pour les castels : le 7 mai, la Saint-Cénéric, le 24 juin, la Saint-Jean-Baptiste (d’où les « fêtes à Jean ») et le 25 octobre, la Saint-Crépin.
Aujourd’hui 1er mai, nous fêtons saint Joseph, le travailleur. Que le Charpentier de Nazareth nous obtienne la grâce de fuir la paresse mais de toujours travailler sous la protection de Dieu et pour sa gloire. Que Dieu bénisse le travail de chacun et le fasse fructifier pour que la prospérité soit le signe de sa présence dans nos maisons.
Ce 3ème dimanche de Pâques nous appelant à croire à la résurrection du Christ nous en donne des preuves. Aussi, en ce jour d’aujourd’hui, l’Eglise professe sa foi en la seigneurie de Jésus en qui nous devons, obéissance, vénération et adoration.
« Assidus à l’enseignement des apôtres » : l’écoute
de la Parole de Dieu et
la formation - « Fidèles à la communion fraternelle » : la
fraternité - « A la
fraction du pain, et aux prières » : la prière et l’Eucharistie - « Tous les croyants ensemble mettaient tout
en commun, ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et en partageaient le
prix entre tous, selon les besoins de chacun » : le service - « Et chaque jour le Seigneur adjoignait à
la communauté ceux qui seraient sauvés » : l’évangélisation.
Nous retrouvons là les 5
essentiels qui « vitaminent » la vie de tout baptisé et celle de
toute communauté chrétienne. Ces « 5 essentiels » ne sont pas
« au choix » ou à prendre « à la carte » ; ils
sont interdépendants et complémentaires pour féconder nos existences et
vitaliser notre communauté paroissiale.
Ces 5 essentiels nous aident à
devenir des « disciples-missionnaires » en nous rappelant que le
trait d’union entre disciples et missionnaires, c’est le Christ
ressuscité !
Prochainement nous rendrons
compte des résultats de la consultation synodale dans notre paroisse : un
fil rouge se dégage des 28 contributions émanant localement de 179
personnes : « pour une Eglise fraternelle, accueillante, qui vit et
respire au souffle de l’Evangile ! »
Retenons dès maintenant ce
dimanche. Après ces 2 années COVID, venons en famille et avec nos amis pour ce
temps fort fraternel et spirituel. Renouons et créons des liens précieux car
nous ne pouvons vivre notre foi seuls « un chrétien isolé est un chrétien
en danger » !
Rappelons-nous que parmi les noms qui désignaient l'Église durant
le premier millénaire, celui de " fraternité " était l'un des plus
significatifs. C'était même son nom propre qui exprimait la relation vitale
unissant les baptisés au " Christ-Frère » ; le Pape François
dans sa lettre encyclique « Fratelli tutti » du 3 octobre 2020 le
développe abondamment.
Alors, venons partager la joie de
l’Evangile !
Bernard
COLAS, diacre
Ce dimanche porte une triple marque : c’est le dimanche de Quasimodo, le dimanche de Saint Thomas et le dimanche de la Divine miséricorde.
Ainsi la liturgie nous offre trois pistes pour vivre concrètement notre foi au Christ ressuscité.
Lire ici la suite de l'homélie du diacre Bernard Colas
- dimanche à Saint Crépin à 9h et 11h (animée avec les jeunes)
- à 17h à l'église Saint Crépin : prière et adoration à la Divine Miséricorde
![]() |
Ecoutez ici l'hymne |