Retour sur cette journée avec notre évêque
Emeline de notre paroisse Saint Crépin les Vignes et son accompagnateur, Bernard, diacre |
Retour sur cette journée avec notre évêque
Emeline de notre paroisse Saint Crépin les Vignes et son accompagnateur, Bernard, diacre |
La prière que le prêtre prononce à la fin de cette messe du 1er dimanche de Carême nous donne la clef pour comprendre pourquoi le Carême est ce « moment favorable » pour revenir à Dieu de tout notre cœur !
Voici cette prière : « Seigneur notre Dieu, apprends-nous à toujours avoir faim du Christ, seul pain vivant et vrai et à vivre de toute parole qui sort de ta bouche »
Tout est dit dans ces quelques mots pour baliser notre chemin
de Carême. Avoir faim du Christ.
Et sur notre chemin de Carême chaque dimanche la liturgie
nous donne un « poteau indicateur » : aujourd’hui c’est
celui-ci : la Parole de Dieu est notre pain quotidien. « L’homme ne
vit pas seulement de pain mais de toute parole qui vient de la bouche de
Dieu ».
Lire ici les textes de la messe du dimanche 26 février
LA PAROLE : LIEU DE RECONCILIATION ET D’INTIMITE AVEC DIEU
Le premier dimanche de carême, dimanche de la tentation, souligne le lien entre la tentation de Jésus et son baptême. Car pour les synoptiques, c’est après son baptême que Jésus fut conduit par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le démon (Mt4,1 ; Mc1,12-13 ; Lc4,1-2). Le désert, lieu de solitude, d’isolement et de silence prédispose l’homme à un face-à-face soit avec lui-même, soit avec Dieu, soit encore avec le diable. En effet, dans la solitude comme dans l’isolement, on fait l’expérience de sa fragilité et, comme conséquence, on peut perdre le silence car plusieurs voix se font entendre.
Cependant, le carême se veut être un temps du désert c’est-à-dire un moment de réconciliation et d’intimité avec Dieu. En d’autres mots, le carême est le moment privilégié du combat spirituel, du combat contre les forces du mal, du combat pour Dieu. D’où, l’antienne proposée par le psalmiste pour tout ce temps : « les yeux fixés sur Jésus Christ, entrons dans le combat de Dieu ». Jésus, on le voit, en ce premier dimanche, résister au diable par la puissance de la Parole de Dieu. Il nous montre le chemin et l’arme du combat : c’est la Parole.
Dieu se fait Parole pour habiter nos cœurs et il veut habiter nos cœurs pour être le plus intime en nous. Ainsi, le mystère du Verbe fait chair, est mystère de réconciliation du Dieu avec son peuple. Cette parole qui vit en nous ne peut transformer nos vies que si nous descendons dans les profondeurs nos cœurs pour l’écouter. Ainsi, le mystère du Verbe fait chair, est mystère d’intimité.
C’est dans ce sens que la deuxième antienne du carême nous exhorte : « Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur mais écoutons la voix du Seigneur ».
Que Marie, elle qui a su écouter la Parole de Dieu, nous obtienne la grâce de vivre un saint carême. Amen.
Belle méditation à toutes et tous !!!
Père Aimé Victor BAGALA
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Retrouvez toute la Bible et les textes de la messe de chaque jour en cliquant sur ce site de l'Eglise catholique
Avec le mercredi des Cendres nous sommes entrés en Carême.
Jour de jeûne et d'abstinence
Soirée pain pommes au presbytère après la messe de 19h organisée par l'Association Familiale Catholique
Qu'est-ce-que le mercredi des Cendres ?
Propositions pour le Carême dans notre paroisse
Carême,
Temps d’intimité avec Dieu
Les 3 P du Carême, Prière, Partage et Pénitence, font de cette période, un temps d’intimité avec Dieu.
En effet, ces 3 P rappellent qu’il faut se mettre en présence de notre
Père qui est là, dans le secret (Mt6,4.6.18). C’est ainsi que le carême doit
être vécu, à la suite du Christ, comme un temps de désert. Ce dernier signifie
à la fois Isolement c’est-à-dire se couper du monde et Rencontre c’est-à-dire
être seul à seul en présence de Dieu (Lc5,16). Il nous faut réaliser ce cœur à
cœur avec le Seigneur qui nous dit au plus profond de nos cœurs :
convertissez-vous (Mc1,15).
La conversion, chemin de la résurrection, ne s’opère que si nous résistons à la tentation avec la force de la Parole de Dieu, nous nous laissons transfigurer par la Crainte de Dieu, nous allons puiser dans le Christ, l’Eau Vive du salut, nous tenons à la main le bouclier de la foi, alors comme Lazare, nous sortirons vivant du tombeau, car, dans le Christ Jésus, nous aurons la Vie.
BON PELERINAGE DU CAREME ! Père Aimé Victor BAGALA
Sœur Michèle a vécu avec sa communauté de nombreuses années à Château-Thierry dans le quartier du Pâtis Saint Martin ; cette communauté de sœurs apostoliques a assuré une présence d'Eglise au cœur du quartier des Vaucrises, avec les enfants et les jeunes au sein de notre paroisse.
Nous rendons grâce au Seigneur pour cet apostolat, son témoignage de vie consacrée et cette humble présence chrétienne.
Nous prions pour le repos de son âme dans l'espérance de la Résurrection.
« Prends soin de lui ».
Aussi, le pape nous exhorte à la prière et à la proximité avec ceux qui souffrent. Car, écrit le Pontife romain, la maladie fait partie de notre expérience humaine. Mais elle peut devenir inhumaine si elle est vécue dans l’isolement et dans l’abandon, si elle n’est pas accompagnée de soins et de compassion. Enfin, le saint père nous appelle à nous tourner tout particulièrement vers Marie, la Bienheureuse Vierge de Lourdes, celle qui est à l’origine de tant de guérison miraculeuses et qui pose un regard de tendresse sur chaque personne malade. Ainsi, le pape nous rappelle que les personnes malades sont au centre du peuple de Dieu qui avance avec elles comme prophétie d’une humanité où chacun est précieux et où personne n’est à exclure.
Samedi 11 février : 31° journée mondiale du malade : Lire ici le message du Pape François : prends soin de lui
En savoir plusDans notre paroisse, à la messe de 11h : intervention de Pascale, aumônier de l'hôpital de Château-Thierry et de Chantal responsable du service évangélique des malades.
Au cours de la messe plusieurs personnes recevront le sacrement des malades.
Bénédiction et envoi en mission des personnes qui visitent les personnes âgées et malades, portent la Communion
Seigneur,
Tu veux pour moi la Vie,
Toujours plus de Vie avec toi,Mais ma vie, à certaines heures est tellement complexe…
Que me dis-tu ?
A quoi Seigneur m’invites-tu ? Chaque jour et chaque heure ?
Pour être simplement à garder vivante, quoi qu’il arrive, la lumière de ton amour,
Chantal Lavoillotte
Info
Ils prient pour tous ceux qui ont
péri à cause des flammes et pour tous ceux qui ont besoin de paix, de
consolation, de courage.
Ils s’associent aux démarches qui
se mettent en place pour préparer l’adieu aux victimes décédées et pour
accompagner tous ceux qui auront à se relever de cet effroyable accident.
L’église de Charly-sur-Marne
demeure ouverte en journée pour accueillir tous ceux qui ont besoin de se
recueillir ; la permanence paroissiale est ouverte chaque matin pour accueillir
tous ceux qui ont besoin de s’exprimer.
La messe dimanche 12 février à
9h30 à Charly-sur-Marne sera offerte pour toutes les victimes. Que chacun,
accueille la paix et la consolation nécessaires pour surmonter ensemble ce
drame !
L’espérance de la vie éternelle
révélée par Jésus-Christ est notre force intérieure.
Le 7 février 2023
De la manière la plus simple, la plus ordinaire mais généreuse, le Christ invite les chrétiens à investir le monde entier afin de pouvoir essaimer l’Evangile partout dans le monde, comme le demande le Christ à ses disciples « allez, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28 ,19). De ce fait les chrétiens doivent se sentir partout chez eux même si nous ne sommes pas toujours et partout désirés. A travers l’image du sel et de la lumière, les chrétiens ne doivent pas vivre leur foi en cachette, partout il passe le chrétien doit laisser l’empreinte de sa foi. Dans l’ancien catéchisme, on nous enseignait les bonnes manières du chrétien : porter partout avec soi son livret de catholicité car c’est la carte d’identité du chrétien. Le montrer au prêtre quand on arrive sur une nouvelle paroisse, intégrer une association ou un groupe paroissial. Le chrétien ne peut pas vivre isolé ou vivre sa foi tout seul. Autant le sel ne donne la preuve de sa saveur et la lumière la preuve de sa beauté que s’ils sont mêlés à notre quotidien, autant le chrétien ne donne de sens à sa foi que lorsqu’il la vit au milieu du monde. Être sel et lumière, c’est être à l’image du chrétien que Saint François d’Assise appel de ses vœux à devenir et pour lequel il invoque le Seigneur en disant : « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix, Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. O Seigneur, que je ne cherche pas tant être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
Nous sommes dans un monde en quête de repère, en quête de valeur. Le rôle du chrétien ce n’est pas de se confondre au monde, de faire comme tout le monde, mais d’être la boussole et l’exemple pour le monde. Le Christ le dit à ses disciples, « vous êtes dans le monde mais vous n’êtes pas du monde. » (Jn15,19) Il ne s’agit pas non plus de nous singulariser mais d’être avec les autres sans toutefois renoncer à notre identité chrétienne ; c’est pourquoi notre voix doit se faire entendre là où on a tendance de nous imposer le silence, pour acheter notre conscience. La peur d’être persécuter, d’être mal compris, ne doivent pas nous amener à craindre de rendre témoignage de notre foi. Dans les grandes instances de décision, que ce soit en politique, dans le domaine médical etc., la peur de déplaire, d’être marginalisés, d’être persécutés, ou de perdre son poste peuvent amener des chrétiens à devenir complice par leur silence. Prenons conscience que nous sommes sel et lumière de la terre. Que le Christ lui-même nous aide à rendre compte de l’espérance qui est en nous partout et en toute chose. Amen
Père Claude MITCHIKPE
Toutes les voix sont les bienvenues à l'approche du Carême et dans la perspective de PAQUES
Au programme notamment :
L'Ordinaire de la messe de Saint Boniface
« Les yeux fixés sur Jésus
Christ, entrons dans le combat de Dieu. »
Bientôt l’entrée dans le temps de carême. Pendant
40 jours, nous chrétiens, serons invités à nous préparer pour les fêtes
pascales. L’Eglise nous invitera, à entrer dans le combat de Dieu, les yeux
fixés sur le Christ. Cette parole, n’est rien d’autre que l’Antienne au psaume
invitatoire de la prière des offices des Laudes ou des Lectures, que nous
aurons à prier et à méditer durant tout le temps de carême.
Nous serons invités pendant le temps de carême à
nous engager pour le combat contre le mal, le combat contre le péché qui nous
détourne de Dieu. Ce combat c’est d’abord le combat de Dieu car seul Dieu a le
pouvoir sur le Mal, c’est-à-dire Satan qui est l’incarnation du péché. Dieu
seul a le pouvoir de nous délivrer des ténèbres du péché. Lui seul a le pouvoir
de vaincre la mort par son Fils Jésus Christ mais Dieu veut nous associer à ce
combat, ainsi se comme l’a dit Saint Augustin parlant du salut humain, « Dieu
qui nous a créés sans nous ne nous sauvera pas sans nous »
Durant
le temps de carême nous sommes appelés à entrer dans le combat de Dieu qui en
réalité est le combat pour le salut de l’homme et ce combat c’est le
Christ mort et ressuscité qui nous donne de le gagner. En d’autres termes le
combat de Dieu c’est à la fois le combat que Dieu mène pour le salut de l’homme
et que l’homme est appelé à mener pour lui-même en comptant sur Dieu.
Le temps de carême, c’est le temps où le
chrétien est appelé à entrer dans la contemplation des mystères de la
passion et de la mort du Christ et à les méditer, pour mieux
découvrir la portée de la résurrection, afin de mieux comprendre quel doit être
l’engagement du chrétien et le sens de la foi chrétienne. A travers
les privations imposées à son corps, les chemins de croix à vivre les vendredis,
la méditation des Saintes Ecritures pendant ce temps de carême, le chrétien
pourra davantage faire l’expérience de l’amour de Dieu pour l’homme.
Bon temps de carême.
Père Claude MITCHIKPE