En bref

Eglise Saint Crépin : L’église est ouverte chaque jour de 8h30 à 19h / Messes dominicales : - Samedi : 19h en village (du 1er mars au 31 octobre) et à 18h (du 1er novembre au 28 février) - Dimanche : 9h et 11h à Saint Crépin / - en semaine à Saint Crépin : mardi, jeudi, vendredi et samedi à 9h / le mercredi à 9h à la chapelle de l'Hôtel-Dieu / - Adoration : chaque jeudi après la messe de 9h / chaque dimanche à 17h avec Vêpres et Salut du Saint Sacrement - Confessions à l'église Saint Crépin : chaque samedi à 9h30

dimanche 14 juillet 2019

Arrivée

Le Père Nestor ZOCLI, prêtre Fidei Donum du diocèse de Lokossa (Bénin) est nommé prêtre in solidum à la paroisse Saint Crépin les Vignes.
Il arrivera début octobre.
Nous le portons, dès maintenant dans notre prière.

samedi 13 juillet 2019

Itinéraires d'été ... cartes postales !

Durant cet été vous partez en France 
ou à l'étranger ...
Vous rencontrerez d'autres communautés chrétiennes, vous découvrirez leur histoire mai aussi des trésors du patrimoine religieux...
Nous vous proposons de nous adresser quelques photos légendées, quelques lignes à partager sur ce blog paroissial !



Merci de transmettre par mail à Maryline GARNIER :  Marygarnier@aol.com
ou Bernard COLAS : ambcolas@gmail.com

Bel été !

samedi 6 juillet 2019

MOUVEMENTS D’ÉTÉ



                               Nous avons fêté et remercié le Père Léon qui nous quitte début septembre après six années de service paroissial et de mission d’études. C’est une coopération avec le diocèse de Lokossa (Bénin) qui permet « ces échanges de dons » avec le diocèse de Soissons, pour reprendre l’expression de saint Jean-Paul II, entre l’Afrique et la France en panne de vocations. Le Père Nestor Zocli, du même diocèse, nous rejoindra début octobre. 

                          Ces échanges nous permettent d’explorer de nouveaux horizons et de découvrir des Eglises jeunes, nous souvenant qu’au milieu du XX° siècle, un missionnaire sur deux dans le monde était français ! C’est ouvrir nos yeux sur la réalité de cultures différentes, enrichissantes, parfois occasion d’incompréhensions et, néanmoins, mettre en œuvre  cette possibilité unique qu’a l’Eglise de vivre la dimension universelle.  

                          C’est prophétique et non pas un service pour pieux consommateurs ou pour faire fonctionner un système ecclésial. Cela ne doit pas masquer la profonde mutation de la présence de l’Eglise sur le territoire et de la foi qui s’égare afin d’en prendre acte pour adapter la mission au monde d’aujourd’hui qui en a tant besoin. Prophétisme dans le concert des mouvements migratoires qui interrogent une partie de la population, prophétisme à l’adresse des prêtres qui découvrent un nouveau type de mission, prophétisme à l’endroit de nos communautés pour s’ouvrir plus encore à l’Evangélisation.   

                          Que cet été donne à chacun le recul et le repos nécessaires pour les mouvements de nos cœurs en Jésus.                                                        

Amicalement, Père Edouard Ducamps


mercredi 3 juillet 2019

Château-Thierry, le Trésor de l'Hotel-Dieu ... chapitre 7 : l'épopée de la première guerre mondiale

Nous avons ouvert en janvier 2019 un nouvel espace sur le blog de notre paroisse pour mieux connaître le trésor de l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry.

Grand merci à François DIDOLOT, Président de l'association Arts et Histoire de Château-Thierry qui a accepté de retracer l'histoire de cet Hôtel-Dieu et de nous introduire dans cette formidable aventure humaine et spirituelle locale qui s'inscrit dans la longue tradition de l'Eglise d'accueil des pauvres et des malades.

Aujourd'hui, septième chapitre portant sur l'épopée de la première guerre mondiale. 


Hôpital de la Croix-Rouge des Etats-unis occupant l’Hôtel-Dieu (Fonds Erhard-Richez)

Nous avons vu dans les chapitres précédents les dangers encourus par l’Hôtel-Dieu, avec de nombreuses menaces de disparition. La première guerre mondiale le menace plus encore.

L’entrée de l’Hôtel-Dieu dans la Grande Guerre

Cet établissement moderne, alors à la pointe du progrès pour un hôpital de province comme nous l’avons vu, intéresse l’État-Major dès 1901. Une convention passée en 1908 précise les modalités de mise à disposition du service de Santé Militaire Français d’une quarantaine de lits, soit environ un tiers de la capacité de l’établissement. Dès le début des hostilités, le 5 août 1914, la Commission administrative, gestionnaire des Hospices de Château-Thierry qui réunit l’Hôtel-Dieu et la Charité, décide de mettre à disposition de l’armée la totalité de l’hôpital, à l’exception de quelques lits chirurgicaux pour les civils.

Le nombre  de militaires augmente progressivement depuis le début des hostilités jusqu’à la bataille de la Marne ; ils occupent un peu moins d’une quarantaine de lits, et les civils une trentaine. Ce qui donne l’impression que l’Hôtel-Dieu n’est pas vraiment rentré dans la guerre. 




Militaires blessés français en 1919 dans l’Hôtel-Dieu de Château-Thierry (Fonds Erhard-Richez)

... à suivre le mois prochain !


Cette série d'articles successifs  est accessible de manière permanente sur le bandeau droit de ce blog.

lundi 1 juillet 2019

Témoignage d'une religieuse



Et oui, c’est une aile de la chapelle de Bellevue ! 
Nous admirons cet arbre et ces beaux bâtiments en nous promenant dans les couloirs. Et voici maintenant ce que l’on peut découvrir en venant vivre une messe dans cette superbe chapelle avec les résidents et paroissiens :

Je suis une religieuse de passage à Château -Thierry et j'ai eu la joie de participer en juin aux messes de la chapelle de la maison de retraite de Bellevue, y compris à une très belle célébration de la Pentecôte.
Ces messes m'ont beaucoup touchée; elles réunissent une trentaine de personnes dans la chapelle spacieuse, simple et belle.
Les bénévoles qui fidèlement chaque semaine vont chercher les malades dans les chambres et poussent les chaises roulantes le font avec soin et dévouement, souvent depuis des années. Ils connaissent bien les attentions particulières que requiert chacun.
Lorsque que chacun est à son "poste", commence la messe. La liturgie est soignée, sans hâte, avec chant d'entrée et toutes les parties de la messe sont chantées sur des airs connus.
L'homélie est simple et profonde. Elle développe l'arôme de l'Evangile pour que Jésus nous embaume de Sa présence.
On peut se dire: pourquoi se donner tant de mal alors que la plupart des participants comprennent peu de choses, à cause de leurs handicaps divers.
Parce que ... la messe n'est pas avant tout un exercice intellectuel, mais un moment de grâce, de PRESENCE TOTALE DU CHRIST.
La messe, c'est Jésus. Et là, on est comblé !
Jésus dans l'Eucharistie, pauvre, caché, offert au Père, est attiré par et attire à Lui le Jésus caché dans ces corps âgés, souffrants, qui attendent dans la foi la mort et la résurrection. Cette double présence est palpable, au-delà de la raison, et donne à tous ceux présents l'arôme de la paix du Christ.
La foi d'une petite dame qui se donne tant de peine pour avaler le Corps du Seigneur, ou les gestes du "sacristain" qui imitent avec joie tous ceux du prêtre, sont touchants.

Je ne peux que dire : Merci Seigneur, merci Sainte Vierge Marie, de m'avoir permis de vivre cela. Que soient bénis abondamment toux ceux qui, chaque semaine, rendent possible ce miracle extraordinaire de pauvreté, de foi et d'amour.
27.06.2019

Un très grand merci à cette sœur qui a accepté de nous donner son
témoignage !

Marie Peugniez – Aumônier de l’hôpital et Bellevue