Sous la plume de saint Ambroise nous lisons : « Nous devons chaque jour nous habituer et nous affectionner à la mort afin que notre âme apprenne, par cette séparation, à se détacher des désirs matériels. Nous avons le médecin en Dieu (le seul saint), adoptons son remède, la grâce du Christ. Sa mort donne la vie à tous ».
La Toussaint montre que ceux qui ont mis leur Foi en Dieu nous dévoilent le ciel, le Royaume tant annoncé par Jésus, la vie éternelle. C’est comme accoutumer tout au long de nos jours notre regard à la pénombre : petit à petit, on découvre que l’on voit ce que l’on ne distinguait pas. C’est la vocation à la sainteté.
Si notre société semble vouloir vivre comme si la mort n’existait pas, l’idéal proposé dans la vie matérielle ne comble pas le cœur, il enferme plutôt notre joie vitale car il nous sépare de Dieu, source de toute joie. La mort parait ainsi comme une anomalie, un néant, une injustice et nous enferme dans un déni qu’une hyper affectivité ne peut compenser et, plus encore, conduire au désespoir.
La fête des saints montre cette joie pour accéder au ciel. Saint Jean (1 Jn5,13) nous le rappelle : « Je vous écris ces choses, vous qui avez foi dans le Fils de Dieu, pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle ».
Prions le Seigneur pour ceux qui nous ont quittés cette année.
Père Edouard DUCAMPS
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