Lire ici le message de Mgr Daniel LABILLE, administrateur apostolique de notre diocèse et le communiqué des évêques de France
En bref
Eglise Saint Crépin :
L’église est ouverte chaque jour de 8h30 à 19h /
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- en semaine à Saint Crépin : mardi, jeudi, vendredi et samedi à 9h / le mercredi à 9h à la chapelle de l'Hôtel-Dieu /
- Adoration : chaque jeudi après la messe de 9h / chaque dimanche à 17h avec Vêpres et Salut du Saint Sacrement
- Confessions à l'église Saint Crépin : chaque samedi à 9h30
jeudi 10 septembre 2015
Accueil des migrants - tous appelés à agir
Lire ici le message de Mgr Daniel LABILLE, administrateur apostolique de notre diocèse et le communiqué des évêques de France
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il faut relayer cet appel, il ne suffit pas seulement de faire une intention de prière universelle, il faut s'engager, réagir,
RépondreSupprimerje pense à mes parents qui ont été lors de la dernière guerre sur les routes de l'exode et qui étaient bien contents de trouver des personnes qui leur ouvraient leurs portes ! à nous de faire ce qu'il faut aujourd'hui et demain et attention pour que nos réactions ne soient pas un simple feu de paille émotionnel.
Mgr Labille a raison de nous inviter à d'abord changer nos regards et nos propos concernant les migrants.
RépondreSupprimerTrop souvent nous sommes négatifs, frileux et parfois racistes.
Maintenant que faire concrètement ? A qui s'adresser pour apporter une aide ?
En période de crise, peut-on accueillir toute la misère du monde ?
RépondreSupprimerAccueillir et à terme intégrer, loger, soigner, travail, etc ...
pour répondre au commentaire précédent
RépondreSupprimer... toute la misère du monde , sans doute pas !
mais il est possible d'apporter sa pierre d'accueil et de fraternité !
Ah notre confort, notre sécurité ! Remettons les choses en place ! Il n'a jamais été question d'accueillir toutes les personnes fuyant la guerre et la persécution en France ! Le pape François a bien parlé de l'Europe. Et une famille par paroisse, il me semble que ce n'est pas la mer à boire !
RépondreSupprimerDans l'Ancien Testament, il est recommandé de s'occuper des personnes réfugiées car le peuple d'Israël a lui-même été réfugié en Egypte. Et pendant l'exode de la seconde guerre mondiale, ainsi que le souligne Claude, les personnes qui ont accueilli les réfugiés ont simplement partagé ce qu'elles avaient. La "crise" était là aussi !
Charité bien ordonnée commence par soi-même ? Est-ce bien évangélique ?
La réponse précédente est partie trop vite et sans signature, veuillez m'excuser !
RépondreSupprimerJe signe donc : Catherine
En toutes choses il est bon de revenir à l'Evangile, ce que Jésus dit et fait est toujours très clair :
RépondreSupprimer"j'étais étranger et vous m'avez accueilli"
Je ne peux m'empêcher de partager ce poème de Laurent Gaudé (prix Goncourt), même si le point sur l'existence de "Dieux" ne me convient pas, mais la réflexion est là:
RépondreSupprimerREGARDEZ-LES
Regardez-les, ces hommes et ces femmes
qui marchent dans la nuit.
Ils avancent en colonne, sur une route
qui leur esquinte la vie.
Ils ont le dos voûté par la peur d’être pris.
Et dans leur tête,
Toujours,
Le brouhaha des pays incendiés.
Ils n’ont pas mis encore assez de distance
entre eux et la terreur.
Ils entendent encore les coups frappés
à leur porte,
se souviennent des sursauts dans la nuit.
Regardez les.
Colonne fragile d’hommes et de femmes qui avance aux aguets,
Ils savent que tout est danger.
Les minutes passent mais les routes
sont longues.
Les heures sont des jours et les jours
des semaines.
Les rapaces les épient, nombreux,
et leur tombent dessus,
aux carrefours.
Ils les dépouillent de leurs nippes,
leur soutirent leurs derniers billets,
Ils leur disent : « Encore »,
et ils donnent encore.
Ils leur disent : « Plus ! »,
et ils lèvent les yeux ne sachant plus
que donner.
Misères et guenilles,
enfants accrochés au bras qui refusent
de parler,
vieux parents ralentissant l’allure,
qui laissent traîner derrière eux les mots
d’une langue qu’ils seront contraints
d’oublier.
Ils avancent,
malgré tout,
persévèrent
parce qu’ils sont têtus.
Et un jour enfin,
sur une grève,
au bord d’une de nos routes,
Ils apparaissent.
Honte à ceux qui ne voient que guenilles.
Regardez bien.
Ils portent la lumière
de ceux qui luttent pour leur vie.
et les Dieux (s’il en existe encore)
les habitent.
Alors dans la nuit,
d’un coup, il apparaît que nous avons
de la chance si c’est vers nous
qu’ils avancent.
La colonne s’approche,
et ce qu’elle désigne en silence,
c’est l’endroit où la vie vaut d’être vécue.
Il y a des mots que nous apprendrons
de leur bouche,
des joies que nous trouverons
dans leurs yeux.
Regardez-les.
Ils ne nous prennent rien.
Lorsqu’ils ouvrent les mains,
ce n’est pas pour supplier,
c’est pour nous offrir
le rêve d’Europe
que nous avons oublié.
les chrétiens sont des compagnons d'humanité
RépondreSupprimernous ne devons pas déserter nos devoirs humains quand nos frères sont sur les routes de l'exil
réveillons-nous, ne nous contentons pas de bonnes paroles mais soyons actifs
Je souhaite relayer la réponse des religieux et religieuses de France à propos de l'accueil des migrants.
RépondreSupprimerSur l’appel du pape François à accueillir des réfugiés
Les communautés religieuses sont touchées depuis longtemps par les mouvements de populations qui, pour diverses raisons, prennent la décision de fuir leur pays et plus particulièrement en ces jours. Les conditions de violence, de pauvreté, de tensions ethniques ou religieuses qui affectent certaines parties du monde doivent mobiliser notre attention et chacun pour sa part doit participer à sa manière à la construction d’un monde de justice et de paix.
Les pays d’Europe se font aujourd’hui un devoir d’accueillir des réfugiés en très grand nombre. La France ouvre ses portes à quelque 24 000 d’entre eux, du Moyen-Orient en particulier, alors même qu’elle en accueillait déjà beaucoup d’autres par ailleurs. Mais il ne suffira pas de trouver pour eux un toit, il faudra aussi entrer dans un vrai dialogue où toutes ces femmes, ces hommes, ces enfants sentiront qu’ils sont accueillis dans un esprit de fraternité, d’humanité.
Comment les chrétiens pourraient-ils rester insensibles à cette perspective ? Et comment, à plus forte raison, les communautés de religieux et religieuses y seraient-elles fermées ? Au contraire, tous ont à travailler pour qu’un tel accueil se fasse avec discernement, lucidité et profondeur. Il va donc falloir trouver des locaux disponibles et les aménager pour un tel accueil avec les moyens d’animation nécessaires ; pour cela, l’État français et les collectivités locales devront engager de très gros moyens. Mais il va falloir aussi veiller à ce que ces locaux puissent jouer un tel rôle non durant quelques mois d’urgence mais dans une perspective à plus long terme afin d’affronter les questions cruciales de société qui ne manquent pas de se poser dans ces temps où les institutions se trouvent dans la nécessité de construire un nouveau monde.
Les communautés sont à être signes vivants d’un monde de fraternité et de partage tel que chacun le désire profondément. C’est le moment pour eux, pour elles, de poursuivre cet engagement auprès de ces migrants qui, de toutes races et de différentes religions, cherchent un nouvel espace pour mener une vie qui soit digne de la personne humaine.
Depuis longtemps déjà des efforts ont été faits en ce sens. De nombreuses communautés paroissiales et religieuses ont pris déjà des engagements courageux et dérangeants, mais nous n’en sommes qu’au début ; beaucoup reste encore à faire. Un défi est lancé à l’humanité, nul ne peut fuir le rendez-vous de l’histoire. Les chrétiens, les religieuses et religieux y donneront le meilleur d’eux-mêmes dans l’élan de la foi en celui qui n’a pas été anéanti par la violence et par la mort mais s’est manifesté définitivement au cœur même de l’épreuve et au-delà, comme le Vivant à jamais.
Méditons cette lettre de Saint Jacques que l'Eglise nous donne à entendre ce dimanche
RépondreSupprimerNous avons le chemin à suivre pour accueillir l'étranger et ne pas rester dans nos pantoufles !
Mes frères,
si quelqu’un prétend avoir la foi,
sans la mettre en œuvre,
à quoi cela sert-il ?
Sa foi peut-elle le sauver ?
Supposons qu’un frère ou une sœur
n’ait pas de quoi s’habiller,
ni de quoi manger tous les jours ;
si l’un de vous leur dit :
« Allez en paix !
Mettez-vous au chaud,
et mangez à votre faim ! »
sans leur donner le nécessaire pour vivre,
à quoi cela sert-il ?
Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre,
est bel et bien morte.
En revanche, on va dire :
« Toi, tu as la foi ;
moi, j’ai les œuvres.
Montre-moi donc ta foi sans les œuvres ;
moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai la foi. »