L'édito du mois de notre curé

Chers fidèles du Christ,

Le mois d’octobre toujours nous réjouit. En effet, il débute par la mémoire d ‘une de nos fiertés nationales, notre docteur de l’Église sainte Thérèse de l’Enfant et de la Sainte Face et se poursuit par le rappel de la présence discrète et bienfaisante de nos anges gardiens. Et ce n’est pas tout, entre autres figures immenses de sainteté fêtées ce mois-ci, saint François d’Assise, sainte Faustine, Saint Jean XXIII, saint Ignace d’Antioche, les saints martyrs jésuites du Canada, les saints apôtres Simon et Jude… Et pour notre diocèse en particulier, les saint Crépin et Crépinien le 25 octobre et saint Quentin le 30 ! Alors nous pouvons louer Dieu que durant ce beau mois l’Église nous tourne résolument le cœur vers la sainteté.

Saints Crépin et Crépinien

Cela nous prépare activement à célébrer dans la joie de la foi la Toussaint et la journée dédiée à nos fidèles défunts. D’ailleurs, pourquoi ne pas élargir notre volonté de faire connaître la joie lumineuse et éducative de la sainteté non seulement à nos jeunes qui cette année encore vont chanter et danser lors de la Christotèque le 31 octobre mais aussi à nos plus jeunes qui entendrons parler partout d’Halloween mais peut-être ne trouveront personne pour leur parler des saints ! Dans certaines paroisses les enfants parcourent déguisés en saint les rues de la ville pour faire la charité aux passants en leur donnant de la joie et de l’espérance. Ils sont ainsi poussés à réaliser concrètement dans leur vie ce que les saints ont choisi de vivre. Rien à voir avec le détournement commercial d’une fête qui, alors qu’elle fut peu à peu christianisée (d’où son nom d’Halloween qui veut dire veille de la Toussaint) nous pousse à nous jeter des sorts, nous rappelle le fond de peur et de culpabilité du cœur blessé de l’homme qui croit pouvoir racheter son existence et chasser le mal à grand renfort de sacrifices (un bonbon ou un sort !) et transforme des créatures infernales en gentils déguisements qui voudraient rendre inoffensives des réalités qui hélas sont bien douloureuses sinon dangereuses comme la mort ou le diable.

Derrière tout cela, une question peut-être se pose à nous. Est-ce que nous y croyons ? Croyons-nous à la vie spirituelle avec ce qu’elle contient d’esprits bons et mauvais ? Et surtout et plus compromettant pour nous, croyons-nous à la vie éternelle !? C’est-à-dire à cette capacité que nous avons de porter la vie divine et de vivre effectivement de la vie de Dieu par Jésus pour chasser de nos cœurs et de notre quotidien toute forme de mal et d’y diffuser la paix de Dieu. Saints et saintes de Dieu, priez pour nous ! 

Don Arnaud curé de la paroisse