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mardi 28 novembre 2023

L'édito du curé pour la 1ère quinzaine de décembre


Le Christ Roi de l’Univers ...

La réforme liturgique du Concile Vatican II a choisi de faire de cette fête la fin du temps liturgique, notre fête de fin d’année ! Avec elle s’achève un cycle qui, chaque année veut nous faire toujours plus adhérer au Christ dans toutes les dimensions de notre vie, dans la profondeur de tout notre être. Mais pourquoi une telle fête ? Quel esprit préside à sa création récente ? Nous sommes en 1925 en compagnie du pape Pie X :

« Il est de toute évidence que le nom et la puissance de roi doivent être attribués, au sens propre du mot, au Christ dans son humanité; car c'est seulement du Christ en tant qu'homme qu'on peut dire : Il a reçu du Père la puissance, l'honneur et la royauté (Dn 7, 13-14); comme Verbe de Dieu, consubstantiel au Père, il ne peut pas ne pas avoir tout en commun avec le Père et, par suite, la souveraineté suprême et absolue sur toutes les créatures… 

Que le Christ soit Roi, ne le lisons-nous pas dans maints passages des Écritures ! C'est lui le véritable Roi futur d'Israël, figuré, dans le cantique nuptial, sous les traits d'un roi très riche et très puissant, auquel s'adressent ces paroles: Votre trône, ô Dieu, est dressé pour l'éternité; le sceptre de votre royauté est un sceptre de droiture (Ps. 44, 7)… Si les princes et les gouvernants légitimement choisis étaient persuadés qu'ils commandent bien moins en leur propre nom qu'au nom et à la place du divin Roi, il est évident qu'ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles. Dans l'élaboration et l'application des lois, quelle attention ne donneraient-ils pas au bien commun et à la dignité humaine de leurs subordonnés ! (...) 

Les solennités récemment introduites dans le calendrier liturgique ont eu la même origine et ont porté les mêmes fruits. Telle la Fête-Dieu, établie quand se relâchèrent le respect et la dévotion envers le Très Saint Sacrement; célébrée avec une pompe magnifique. Telle encore la fête du Sacré Cœur de Jésus, instituée à l'époque où, abattus par les tristes doctrines du jansénisme, les fidèles bannissaient tout sentiment d'amour désintéressé de Dieu ou de confiance dans le Rédempteur. 

C'est ici Notre tour d'apporter un remède efficace à la peste qui a corrompu la société humaine en prescrivant à l'univers catholique le culte du Christ-Roi. La peste de notre époque, c'est le laïcisme, ainsi qu'on l'appelle. Il faut donc que Jésus règne sur nos intelligences : nous devons croire, avec une complète soumission, d'une adhésion ferme et constante, les vérités révélées et les enseignements du Christ. Il faut qu'il règne sur nos volontés: nous devons observer les lois et les commandements de Dieu. Il faut que Jésus règne sur nos cœurs: nous devons sacrifier nos affections naturelles et aimer Dieu par-dessus toutes choses et nous attacher à lui seul. Il faut qu'il règne sur nos corps et sur nos membres : nous devons les faire servir d'instruments ou, pour emprunter le langage de l'Apôtre saint Paul, d'armes de justice offertes à Dieu pour entretenir la sainteté intérieure de nos âmes. » (Extrait de l’encyclique Quas Primas) 

Don Arnaud AMAYON

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