
Vous avez été ordonné prêtre le 25 juin 1972 à Vervins par Mgr Bannwarth.
Vous avez exercé votre ministère
successivement 3 ans à Vervins, 4 ans à Saint Quentin, 9 ans à Hirson et 20 ans
à Liesse Notre-Dame.
Nous rendons grâce au Seigneur pour ce don
qu’Il nous fait.
Pour le blog de la paroisse, pourriez-vous répondre à
quelques questions :
Quelles sont vos plus grandes joies comme prêtre ?
Dans
l'Evangile, le Berger se réjouit quand il a retrouvé une brebis perdue. C'est
la même joie qui m'anime quand je rencontre un homme, une femme, un jeune en
recherche de Dieu ou de retour vers la communauté chrétienne. J'essaie de les
aider à monter une petite marche à la mesure de leur possibilité.
Comme
beaucoup de confrères, j'apprécie aussi la rencontre des couples. Elle permet
de prendre du temps pour parler de leur vie humaine et du sens qu'ils donnent à
cette vie, sachant que Dieu est au cœur de tout cela.
Le monde
change, l’Eglise aussi, quelles sont les principales difficultés que vous avez
rencontrées dans votre ministère de prêtre ?
Oui, les
rythmes de vie dans toute la société ont changé. Cela représente une difficulté
réelle pour aider les fidèles à tenir bon et à trouver les chemins qui les
feront progresser. Il nous faut adapter nos propositions, nous montrer
audacieux, accrocheurs.
Ayant
toujours eu la chance de vivre en communauté de prêtres et dans des paroisses
avec un cercle de chrétiens proches de leurs prêtres, le célibat n'a jamais été
une difficulté pour moi. J'aimerais cependant pouvoir passer plus souvent dans
des familles. Si certains chrétiens pensent que les prêtres sont toujours très
occupés, ce n'est pas vrai tous les jours.
A vos yeux, quels sont pour l’Eglise les grands défis à
relever aujourd’hui ?
L'Eglise
est née à la Pentecôte, propulsée par l'Esprit Saint hors du lieu où elle se
repliait. En outre, elle a toujours été comme un barque secouée par la tempête.
C'est pourquoi, notre défi pour aujourd'hui, c'est de rester fidèles au Christ,
à l'écoute des nouveaux chemins sur lesquels il nous appelle. Tant pis pour les
vagues !
Qu’aimeriez-vous « dire » aux jeunes générations ?
Quand je
rencontre des jeunes générations, j'essaie de connaître ce qui les passionne et
ce qui les questionne. J'aimerais les inviter à prendre le temps de se poser
pour clarifier ces questions et bien voir ce à quoi ils se sentent appelés.
Accepteriez-vous de partager votre prière au Seigneur en
cette année de jubilé ?
Pour la
chance d'avoir été appelé, je te dis merci, Seigneur. Maintenant je mesure le
chemin parcouru, ce que je suis devenu, ce que j'ai appris, ce que j'ai vu
grandir. Hier déjà, dans un monde en pleine mutation, je ne pouvais imaginer ce
que serait mon ministère, , mais je savais que j'avancerais avec Toi. Tu as
pris le visage de milliers de compagnons de route. Merci pour eux et pour ceux
qui prendront le relais.
Bernard Proffit, prêtre depuis
1972.
Merci, Bernard et ALLELUIA !
A notre tour nous disons merci au Christ pour ce prêtre qu'Il a appelé et qui a répondu OUI
RépondreSupprimerMesure t on assez, nous laics, ce que ce oui représente de disponibilité pour toute la vie ?
Que tous nos prêtres soient remerciés. Prions pour eux.
RépondreSupprimerIls sont souvent critiqués et moins souvent soutenus.
Que serions nous s'ils n'étaient pas là ?