On entend qu'il faut des oreilles pour entendre et des yeux pour voir, mais les yeux ne suffisent pas. Ils sont l'instrument qui accueille la lumière, une excroissance du cerveau.
Une prisonnière témoignait que pendant la guerre, elle avait été isolée des années dans la pénombre et,au sortir de sa détention, elle était devenue aveugle. L'organe ne savait lus fonctionner et ne traitait plus les photons émis par la source lumineuse.
Quand Jésus dit "je suis la lumière du monde" on se rend compte que c'est essentiel de la capter si non nous en deviendrons incapables lorsque le grand jour se fera. Il ne faut pas grand- chose au début, une petite lueur peut rendre l'obscurité supportable et orienter nos pas. Ainsi,notre vie est le temps donné pour se préparer à la grande rencontre de Dieu, source éblouissante.
Le vieux Syméon dans le temple attend la consolation d'Israël, comme la vieille Anne, comme tout le peuple de la promesse (Lc2, dim 2)
Ces deux-là ont vu en Jésus la réalisation de cette attente, la lumière des nations. Cette vocation du peuple d'Israël, il incombe à nous peuple de l'Eglise de le réfracter comme on diffuse la lumière. Nous sommes requis à cette mission, mais dépassés car nous ne sommes que des témoins,
devenus "lumière pour le monde" (Mt 5, le 9/2).
La vocation chrétienne est ainsi faite, être transmetteurs de la lumière par le contact, le dialogue, la Miséricorde, afin d'entraîner les yeux des cœurs, à commencer par les nôtres, à voir. Chaque personne a un cœur capable de Dieu, ne l'oublions pas, et chacun a droit à notre témoignage et à ce qu'on lui remette l'Evangile.
Alors, dit Jésus, que ton oui soit oui (Mt 5,37) pour me suivre.
Bonnes crêpes de la Chandeleur.
Amitié,
Père Edouard
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