Extraits :
... le droit d'énoncer ce qu'on a dans la tête ne suffit pas...
... redéfinir ce que l'on entend par "liberté d'expression"...
...Il faut donc dénoncer la sanction de l’apostasie et du blasphème par la peine de mort dans de nombreux pays, mais il faut aussi revendiquer le droit, pour toute personne, à la liberté de religion : que partout dans le monde soit connue et appliquée la liberté de changer de religion (article 18 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme) comme le droit de ne pas en avoir.
LE DIALOGUE EN VÉRITÉ
... je vous invite à créer des lieux et occasions d’un dialogue qui n’exclue personne.
L'ÉDUCATION
...Alors que la « vie numérique » et ses réseaux sociaux prennent le pas sur la « vie physique » et les rencontres directes, quand des prédicateurs numériques peuvent influencer plus facilement que les responsables religieux locaux, il importe que les intelligences soient préparées à faire une saine critique et à rechercher le dialogue avec ceux qui les entourent.
UN COMBAT SPIRITUEL
...chaque citoyen peut commencer par s’interroger sur ses paroles et ses écrits : mépris, manque de nuances, informations non vérifiées, moqueries, propos racistes ou antisémites, toutes ces « misères de l’esprit »
Merci à Mgr Giraud pour ses propos qui viennent éclairer notre conscience au milieu de tant et tant de commentaires.
RépondreSupprimerle titre :
un monde fraternel se construit jour après jour
est un peu provocateur car on a plutôt l'impression que c'est l'inverse !
ou c'est peut être la vision chrétienne qui nous pousse à garder l'espérance !
tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !
RépondreSupprimerne soyons ni pessimistes ni optimistes mais réalistes
ne tombons ni dans l'angélisme, ni l'amalgame
prions pour avoir le bon discernement
Vivre ensemble demande un vrai respect mutuel y compris à l'égard des chrétiens. Ce que nous avons vécu avant Noel à propos des crèches dans l'espace public est révélateur d'un respect à plusieurs vitesses.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé cet article de Mgr DI FALCO à propos de sainte laicité :
"Je suis scandalisé, et je tiens à le dire ici haut et fort. Dimanche dernier je me suis rendu sur un marché de Noël organisé par une commune et quelle ne fut pas ma surprise, là, juste à l’entrée, devinez ce qui s’affichait sous nos yeux ? Une crèche vivante. Oui, oui, vous avez bien entendu : une crèche vivante, là, sur un marché communal ! Mais attendez, le scandale a été à son comble lorsque mes oreilles ont été agressées, littéralement agressées, par la sonorisation qui diffusait sur l’ensemble du marché, vous savez quoi ? L’Ave Maria de Gounod ! J’ai aussitôt demandé un siège pour m’asseoir. J’étais tellement bouleversé par un tel scandale que j’ai frisé la syncope. Vous vous rendez compte, une crèche vivante sur un marché communal ! On ne respecte plus rien, même pas la laïcité !
Dès que j’ai retrouvé mes esprits, je me suis empressé de dénoncer le maire de cette commune aux gardiens du temple de « Sainte Laïcité ».
J’espère que vous n’avez pas pris mes propos au sérieux, et s’ils vous font sourire vous avez bien raison tant ce type de débat sur les crèches dans les lieux publics est dérisoire, grotesque, pour ne pas dire un combat d’arrière-garde.
Les exemples ne manquent pas. La crèche installée dans le hall du conseil général de Vendée a fini devant les tribunaux. L’enfant Jésus n’était pas encore dans sa crèche, mais un couple et quelques animaux sur la paille ont suffi pour faire plier le tribunal administratif de Nantes. Soit dit en passant, certains pourront s’étonner de la rapidité de la justice dans cette affaire ce qui n’est pas toujours le cas. Le maire de Béziers a également eu l’idée saugrenue de concevoir Noël dans ses origines et avec ses traditions et malgré les pressions il maintient la crèche dans sa mairie en dénonçant, je cite : « les ayatollahs de la laïcité », visant ainsi la Fédération de la Libre-Pensée qui n’aime pas que l’on pense autrement qu’elle !
Continuons dans le grotesque. L’an dernier, à Nantes, un marché de l’Avant a été organisé. Tout en gardant son A majuscule, l’orthographe est passé de A. V. E. N. T à A. V. A. N. T. J’espère seulement que le Père Noël de l’affiche représente celui de Coca-Cola et non saint Nicolas.
Mais Jésus dans sa crèche n’est pas le seul attaqué. Sa mère, Marie, qui est à l’origine du rassemblement de millions de personnes autour du 8 décembre à Lyon, s’est fait censurée en 2010 par le journal 20 minutes. Le diocèse voulait publier une publicité dans ce journal pour rappeler l’histoire de la fête des lumières et la place centrale de Marie. Tout était prêt, tout était bon jusqu’à la veille au soir, quand le diocèse a essuyé un refus pur et simple de publication.
suite dans prochain commentaire
suite et fin du commentaire de Mgr Di Falco :
RépondreSupprimerJésus… Marie… et puis aussi des prêtres maintenant sont concernés. Un prêtre de mon diocèse a reçu des lettres anonymes de personnes qui ont trouvé scandaleuse sa présence devant le monument aux morts pendant les commémorations du 11 novembre dernier alors qu’il y avait été invité par le maire ! On est bien loin la fraternité des tranchées qui avait fait enterrer la hache de guerre entre laïcs et chrétiens. Les prêtres seraient-ils des citoyens de seconde catégorie ?
Alors dites-moi, dans une France qui compte 5,1 millions de chômeurs, avec 9 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, n’y a t-il pas mieux à faire que de se battre pour la présence ou non d’une crèche dans un lieu public ? Et puis qu’on croit que Jésus est Dieu ou non, la présence d’une crèche n’est-elle pas en elle-même un appel à s’occuper de ceux qui sont sans toit, qui sont rejetés de toute part, comme le furent Marie et Joseph en leur temps ? La crèche au cœur de l’hiver n’est-elle pas en elle-même un signe de lutte contre les inégalités et le consumérisme ? L’inverse en réalité du sapin sous lequel s’empilent les cadeaux ?
Je suggère à la Libre-pensée de passer un contrat avec la société Bouygues qui est bien équipée pour entreprendre la destruction de tout ce qui, de près ou de loin, peut rappeler la religion. Quel scandale de voir des clochers dans le moindre petit village, des croix au carrefour des routes. Et puis il va falloir aussi changer le nom de tous les villages, vous savez, ceux qui commence par « Saint »… Il faut sans tarder interdire toutes les œuvres musicales à sujet religieux, cacher dans des caves toutes les œuvres picturales d’inspiration religieuse.
Alors expliquez-moi. Est-ce que la laïcité consiste à nier l’existence des religions et des croyants ? Est-ce qu’il n’y a pas un peu d’Hérode dans ceux qui accusent les chrétiens d’être héritiers comme tous les autres Français d’une histoire et d’une tradition ? Que cela leur plaise ou non, c’est un fait !
Mgr Jean-Michel di Falco Léandri Évêque de Gap et d’Embrun
Un monde fraternel se construit jour après jour ... aussi avec par exemple la marche pour la vie qui a lieu ce dimanche à Paris et dont nous n'entendons pas parler localement. Le respect de la vie est pourtant l'une des données essentielles du vivre ensemble.
RépondreSupprimerLa Marche pour la vie est l’occasion pour les citoyens d’exprimer une opposition au dérèglement bioéthique initié par la loi sur l’avortement, et de rappeler que le principe du respect de la vie humaine fonde notre civilisation. En 2015 une menace particulière pèse sur les personnes âgées, malades, handicapées : un projet politique va être proposé pour légaliser l’euthanasie ou des gestes euthanasiques. La Marche pour la vie appelle les citoyens à manifester le dimanche 25 janvier, à 13h30 au départ de la place Denfert-Rochereau, pour dire non à l’euthanasie.