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samedi 25 janvier 2014

Fin de vie - déclaration de la Conférence des évêques de France

On trouvera, ci-après, la déclaration du 16 janvier 2014 du Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France, concernant le débat sur la fin de vie. Devant un sujet si grave et douloureux, l'essentiel est de rendre « plus manifeste le respect dû à toute personne » vivant ses derniers jours. Non à l'acharnement thérapeutique. Non à l'acte de tuer. Oui à un développement réel et qualitatif des soins palliatifs. Ce sont les solidarités familiales et sociales qui sont à renforcer.
Mgr Bernard Podvin
Porte-parole des évêques de France



9 commentaires:

  1. L'actualité de Châlons en Champagne ramène une nouvelle fois cette question sur le devant de l'actualité. Sujet grave et douloureux vous avez raison d'employer ces qualificatifs.
    Ni acharnement thérapeutique ni suicide médicalement assisté ; vous avez encore raison
    mais où est la frontière dans les cas concrets ?
    L'allongement de la durée de la vie et les progrès de la médecine nous font aujourd'hui poser de nouvelles questions et la nécessité de trouver des réponses humaines

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    Réponses
    1. Oui, questions plus que difficiles. Alors oui, trouvons des réponses humaines...inspirées par l'AMOUR et la FORCE de Dieu !

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  2. Pour éclairer la réflexion, je vous invite à lire deux ouvrages qui sont deux témoignages de mères confrontées à ce problème douloureux qu'elles ont surpassé grâce à la beauté de l'Amour et la confiance infinie en la Vie donnée :
    Deux petits pas sur le sable mouillé (Anne-Dauphine Julliand)
    Orphelins d'un enfant (Cécile Paris)

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  3. Je regrette profondément qu'à aucun moment de la messe ce matin il n'est été évoqué la marche pour la vie de ce dimanche à Paris ; beaucoup d'évêques ont pourtant encouragé cette marche !
    J'en suis profondément attristé ; où sont les catholiques dans cette lutte pour le respect de la vie humaine du premier au dernier souffle ?

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  4. Tout à fait d'accord !
    Comme notre Eglise de France est frileuse pour parler de l'avortement
    Vous écrivez : non à l'acte de tuer à propos de l'euthanasie
    pourquoi ce silence AUJOURD'HUI pour l'avortement ?
    Aucune loi n'est irréversible, regardez l'Espagne !

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  5. Marie Bénédicte19 janv. 2014, 19:14:00

    Le Pape François soutient la Marche pour la vie :

    http://enmarchepourlavie.fr/message-du-pape-francois

    Que la France catholique se lève et se mobilise le 2 février contre les projets qui menacent la famille !

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  6. Le pape aussi a dit ceci :

    Dans son entretien aux revues jésuites, publié le 19 septembre : « Je pense à cette femme qui avait subi l’échec de son mariage durant lequel elle avait avorté ; elle s’est ensuite remariée et elle vit à présent sereine avec cinq enfants. L’avortement lui pèse énormément et elle est sincèrement repentie. Elle aimerait aller plus loin dans la vie chrétienne : que fait le confesseur ? Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et à l’utilisation de méthodes contraceptives. Ce n’est pas possible. Je n’ai pas beaucoup parlé de ces choses, et on me l’a reproché. Mais lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis. La pensée de l’Église, nous la connaissons (…), mais il n’est pas nécessaire d’en parler en permanence. (…) Nous devons donc trouver un nouvel équilibre, autrement l’édifice moral de l’Église risque lui aussi de s’écrouler comme un château de cartes. »

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  7. Une femme chrétienne non rétrograde21 janv. 2014, 23:49:00

    Ces jours ci je suis scandalisée par la manière dont la plupart des médias traitent la question de l'avortement ; particulièrement ce matin ce commentaire sur une radio -

    http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/alba-ventura-les-pro-ivg-n-ont-fait-que-redonner-de-la-visibilite-aux-anti-ivg-7769007139

    Le retour des discours extrêmes

    Si l'idée c'est d'anticiper par rapport aux Espagnols, c'est ridicule. Le seul résultat de ce battage, c'est que les pro-IVG ont redonné de la visibilité aux anti-IVG. Ça les a ranimés. D'autant qu'ils sont bien organisés depuis le "mariage pour tous".
    Extrait :
    "En sortant le débat du tiroir, on a eu droit à quoi ? Aux déclarations des pires rétrogrades, de tous ces odieux personnages capables de dire que les femmes qui se font avorter sont des assassins d'enfants. Tous ces extrémistes que l'on entendait, dans la manifestation du week-end dernier, dire qu'avec la suppression de cet amendement, "c'est Auschwitz légalisé".

    Franchement, est-ce qu'il était impératif pour les socialistes de proposer d'aller plus loin, alors qu'au fond, on fait tous les jours plus que la loi ? Comme sur la prostitution, on a perdu une occasion d'éviter un débat où l'on ne s'épargnera pas des outrances."

    Peut on encore dans notre pays émettre une autre manière de penser sans être taxé d'extrémistes ou de pires rétrogrades ?
    La situation est grave.

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  8. Je suis d'accord avec ce qui suis : « Notre conviction profonde est qu'un changement législatif ne peut avoir pour objectif que de rendre plus manifeste le respect dû à toute personne en fin de vie. Cela passe par le refus de l'acharnement thérapeutique, le refus de l'acte de tuer ; ainsi que par le développement des soins palliatifs et le renforcement des solidarités familiales et sociales. »
    L'argumentation qui amène à cette conclusion manque cependant cruellement de discernement :
    peut-on encore décemment invoquer le sixième commandement après les croisades, l'inquisition et les aumôniers militaires ?
    N'est-il pas redoutable d'amalgamer détresse morale « Nombre de nos contemporains, en raison d'une maladie, d'un handicap ou de leur âge, se sentent devenus une charge pour leurs proches et un poids pour la société. Ils souffrent de leur solitude, de l'indifférence d'autrui, du regard porté sur eux dans une société axée sur les valeurs d'autonomie et d'efficacité. Ceux qui en viennent à douter de la valeur et du sens de leur vie ont besoin « d'accompagnement, de solidarité et de soutien dans l'épreuve » et souffrances physiques « personne en fin de vie ou atteinte d'une maladie jugée irréversible » ?
    Le sujet est grave en effet, trop grave pour relever d'un ordre moral et la sagesse des paroles de Jésus mérite d'être méditée avec foi.
    Nina Pavlista

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