Il est mort.
Comme ces passagers de l’Airbus dont les corps déchiquetés ont été dispersés
dans la montagne.
Comme ces « morts de la rue », qui ont tout perdu,
y compris parfois leur nom. Comme cette petite fille morte dans un accident de
la route entre Château et Montreuil-aux-Lions, parce que le conducteur d’en face
avait trop bu.
Comme ces personnes trisomiques pas encore nées à qui l’on
refuse la vie.
Comme ceux qui meurent à cet instant.
Comme vous, comme moi, à
un moment dont « nous ne savons ni le jour ni l’heure ».
Si Jésus
n’était pas mort, il n’aurait pas vraiment partagé notre condition, il n’aurait
pas entièrement joué le jeu de la vie humaine, il ne se serait pas incarné
« pour de vrai ». Il ne serait pas notre frère.
Mais si tout se
finit avec la mort, nous sommes les plus malheureux des hommes.
Observons la
mosaïque. Jésus est mort, mais ses bras dessinent déjà le V de la victoire.
« Victoire tu règneras, O Croix tu nous sauveras », chantons-nous en
cette grande Semaine.
Nous osons
croire que Jésus, vraiment passé par la mort, est vraiment ressuscité. Puisque c’est
vrai, cela change tout.
Pierre MORACCHINI
Chemin de croix à 15 h à l'église Saint-Crépin et à la chapelle de la Maison de retraite de Bellevue
A 20 h : Office de la Passion à Saint Crépin
LIRE ICI LES TEXTES DE LA CELEBRATION DE LA PASSION DU SEIGNEUR
A 20 h : Office de la Passion à Saint Crépin
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