Ce 12 mai, la commune d'Essômes a eu l'heureuse initiative d'honorer le souvenir de l'ancien curé, l'abbé Paul WHERLE, et de sa gouvernante, Alice GROUT, qui ont sauvé la vie d'une trentaine d'enfants juifs, lors de la dernière guerre.
Ils les ont cachés ou confiés à la population, alors que le presbytère est situé à 20 m d'un château occupé par les Allemands, avec des va-et-vient incessants de sentinelles et d'officiers.
Lors d'une cérémonie émouvante, des élèves d'une classe de CM2 ont lu un poème intitulé "Le badge" d'Albert Pesse. Outre le rappel du contexte historique et et plusieurs invitations à ne pas reproduire de nouvelles exclusions dans notre monde, aujourd'hui, la médaille des Justes a été remise à la fille de Mme Grout. Plusieurs de ces enfants épargnés ont participé à cet hommage posthume.
Beau témoignage pour ce dimanche des vocations !
RépondreSupprimerNous sommes très émus par ces évènements car faisant partie d'une génération qui a vécu cette époque ; nous avions entendu parler de cet épisode et sommes très heureux que mémoire en soit faite notamment à l'intention des plus jeunes.
RépondreSupprimerCes faits, comme en beaucoup d'autres endroits, montrent combien l'Eglise a apporté sa pierre de résistance à l'occupation.
Nous vous savons gré d'en avoir fait état sur le site de notre paroisse.
Devoir de mémoire.
RépondreSupprimerLes « Justes des Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ».
Au 1er janvier 2006, le titre avait été décerné à 21 308 personnes à travers le monde, dont 2 646 en France. Mais le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.
Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. Tous considèrent n'avoir rien fait d'autre que leur métier d'homme. Ils doivent servir de phares aux nouvelles générations.
J'ai eu la chance de connaître cet abbé qui était un grand Monsieur, qui savait écouter et guider. Il vivait volontairement dans un grand dénuement à tout point de vue : aussi bien vestimentaire, sa literie était des plus réduites, et même économie de l'eau pour la toilette. Sa tombe est à l'ancien cimetière d'Essômes près de la Croix centrale.
RépondreSupprimerMerci pour tout Monsieur l'Abbé.