En bref

Eglise Saint Crépin : L’église est ouverte chaque jour de 8h30 à 19h / Messes dominicales : - Samedi : 18h en village - Dimanche : 9h et 11h à Saint Crépin / - en semaine à Saint Crépin : mardi, jeudi, vendredi et samedi à 9h / le mercredi à 9h à la chapelle de l'Hôtel-Dieu / - Adoration : chaque jeudi après la messe de 9h / chaque dimanche à 17h avec Vêpres et Salut du Saint Sacrement - Confessions à l'église Saint Crépin : chaque samedi à 9h30

samedi 5 mars 2011

Bientôt le CAREME ...


Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la Résurrection du Christ.
Le Carême commence le Mercredi des Cendres - mercredi 9 mars 2011 - et s'achève le Samedi saint au soir, veille de Pâques - samedi 23 avril 2011.

3 commentaires:

  1. Je trouve super intéressant tout ce qu'il y a sur le blog - chacun peut y trouver son compte !
    c'est clair c'est un moyen de communication indispensable aujourd'hui.
    Bravo à tous les contributeurs !

    RépondreSupprimer
  2. Je trouve l'espace de ce blog reposant !
    çà nous change du train train quotidien et souvent des mesquineries de voisinage ou des histoires de famille....
    les articles nous ouvrent d'autres fenêtres qui nous sortent de nos petits horizons
    ça fait du bien !

    RépondreSupprimer
  3. Régulièrement dans les médias j'ai relevé des confusions entre le Carême des chrétiens et le Ramadan des musulmans.
    Je voudrais citer Mgr Claverie ancien d'Oran sur ce point en 2006 :

    C’est une grave erreur d’appeler le Ramadan : Carême musulman, comme on l’entend souvent. Le Ramadan est le mois sacré de la révélation : le jeûne est d’abord destiné à disposer les croyants à recevoir la totalité du Coran récité chaque soir jusqu’à la nuit du Destin. C’est aussi un mois d’action de grâce et de fête pour ce don de Dieu qui rassemble la communauté musulmane. Cette loi divine est à observer avec rigueur.

    Le Carême chrétien est, quant à lui, une préparation à recevoir la vie nouvelle que Dieu donne aux croyants par la mort et la résurrection de Jésus. Il ne s’agit donc pas d’abord d’obéir à une loi, mais de se disposer à recevoir la loi intérieure de l’Esprit Saint. Le Carême est donc un temps pour se rendre disponible, attentif et accueillant à la présence et aux appels de Dieu afin de nous laisser transformer par Lui.

    Il s’agit de faire la vérité dans notre vie
    L’homme ne vit pas seulement de pain : par là, Jésus désigne toutes les richesses matérielles, nécessaires mais non suffisantes pour nourrir la vie et lui donner un sens. Pour autant, il ne s’agit pas de renoncer aux biens, à la connaissance ou à la science et encore moins à la responsabilité. Le Carême n’est pas un temps où l’on se soustrait à ses obligations, engagements personnels ou familiaux, travail professionnel, services... pour s’adonner à la pratique religieuse. Au contraire, il s’agit de faire la vérité dans notre vie, en l’arrachant à ce qui la retient prisonnière pour la livrer à Celui qui est la source de sa liberté et de sa fécondité. Plus qu’à un effort pour conquérir une récompense divine, Dieu nous invite à l’abandon. Mais nous savons bien que cet abandon ne peut se faire sans ascèse car nous préférons souvent les chaînes de l’esclavage aux risques de la liberté.

    Se priver de manger n’est pas le plus important
    Le jeûne chrétien s’inscrit dans cette perspective. Chacun et chacune doit discerner ce qui pèse le plus sur sa vie pour s’en libérer. La privation de nourriture est un aspect de cette ascèse mais elle n’est pas le plus important. Il y a des gens qui ont faim malgré eux parce qu’ils n’ont pas de quoi vivre. Imposer un jeûne aux riches pour leur rappeler cette réalité et la nécessité de la justice et du partage : c’est là que le jeûne trouve une de ses significations essentielles aux yeux de Dieu.

    Il en va de même pour toutes les privations que nous pouvons et devons nous imposer : riches ou pauvres, nous avons toujours un « excédent de bagages » qui nous entrave dans notre marche vers les autres. Tout cela implique une réelle dépossession de notre désir d’accaparement, de domination et de jouissance. Il y a bien une ascèse de l’amour.

    Texte paru dans la revue du diocèse d’Oran – avril/mai 1996

    RépondreSupprimer