Le désir, l’attente sont mis en avant. Si on n’attend rien de la sagesse éternelle, rien ne se produit. Si on met son attente dans des idoles, le Seigneur de la sagesse est absent.
Jésus demande toujours à ses interlocuteurs, « que veux-tu que je fasse pour toi ? »La société sécularisée qui est la nôtre a mis ses espoirs dans des idéaux d’égalité, de bien-être matériel et de loisir. Et, surtout, elle croit à leur réalisation dès maintenant et croit en avoir la maîtrise et les moyens. L’évaluation du « bonheur » se fait en terme de PIB en quelque sorte. Les déconvenues et le stress en sont les rançons. D’une part, parce que les objectifs ne sont jamais atteints et enferment chacun sur ses acquis et, d’autre part, parce que l’être humain est fait pour bien plus grand et se trouve donc frustré de ne pas trouver sa mesure.
Deux méditations :
-Que veux-tu que je fasse pour toi ? : ma réponse à Jésus.
-Qu’est ce que je suis prêt à « lâcher » pour le Seigneur ?
Evangile : Mt 1, 1-17 ; généalogie de Jésus
+ Père Edouard Ducamps
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