Antienne de la fête de saint Jean de Matha, fondateur de la congrégation de la sainte Trinité et des captifs : " le Seigneur m’a envoyé évangéliser les pauvres, guérir les blessés, libérer les captifs ".
Les premiers à reconnaître Jésus comme l’Enfant divin sont les simples bergers, ils ont devancé les mages savants. Tout au long de sa vie publique, Jésus continuera à se faire connaître par les gens simples non pas par les savants ; par les blessés de la vie plus que par les bien portants ; par les enfants que Jésus prenait comme référence d’un cœur ouvert au royaume des cieux. Sa compassion était de tous les instants, dans la vérité. Ce qui fait que les esprits diaboliques le haïssaient et le reconnaissaient tout de suite, tant ils le craignaient, lui, le fils de Dieu.
Je pense à une expérience récente de session de guérison et consolation pour des femmes ayant subi une perte d’enfant volontaire ou involontaire. La douleur extrême, même 50 années après, trouve son apaisement dans la compassion de Jésus et le remord dans la Miséricorde divine (session « la vigne de Rachel »). Les lieux de libération sont multiples et souvent niés comme l’IVG, tant la société veut normaliser le mensonge en considérant l’IVG comme une liberté individuelle remboursée par la sécurité sociale et en niant toute conséquence sur la mère. Nous pourrions explorer d’autres lieux comme les projets de modification de la loi sur la PMA et bientôt la GPA.
Le courage est l’apanage de ces combats. Nous n’oublierons pas celui de la souffrance provoquée par les maltraitances d’enfants (pédophilie) dont certains clercs ont été les sombres auteurs mais qui est un combat de toute la société.
La libération des captifs est d’actualité brûlante. Il est où la foi est menacée, la dignité bafouée, et reste la conséquence du péché (orgueil, pouvoir, argent)
Nous pouvons réfléchir et méditer à :
-ce qu’est notre combat personnel
- à ce que sont nos renoncements
Evangile : Mt 25, 31-40
+ Père Edouard Ducamps
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire