Il appliqua la réforme du concile de Trente, promulgation du catéchisme, le bréviaire, le missel romain. Il a structuré la liturgie et la vie des prêtres, formé les chrétiens. La liturgie de la messe portant son nom est encore appréciée et pratiquée de nos jours.
La messe. Les textes : Ac 8, 26-40 ; Ps 65 ; Jn 6, 44-51.
Lire ici les textes de la messe du jour
« Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai c’est ma chair, donnée pour la vie du monde »
L’Eucharistie en cela est la source et le sommet de la vie de l’Eglise. Et nul ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Eglise pour mère (saint Cyprien de Carthage). Nous mesurons ainsi encore plus la portée de la privation de la sainte messe. Ce temps de désert purifie en nous l’attachement au Père et au cœur de l’Eglise par une vie plus en retrait nourrie par la prière et la parole de Dieu.
Et après ?
Pour que les choses ne soient plus comme avant, il faudrait que le regard sur l’homme (l’anthropologie), considère la dimension spirituelle. Les politiques, portés aux responsabilités par l’élection et donc reflets d’une société qu’ils dirigent pour un temps, sont des gérants performants de la dimension matérielle considérant la dimension spirituelle comme optionnelle et du domaine de la subjectivité. Or, la constitution démocratique est garante du libre exercice du culte. Force est de constater qu’il est mis au niveau d’un droit de réunion quelconque, comme on peut être autorisé d’aller au cinéma. La colère des évêques et de beaucoup de chrétiens monte, stupéfaits de voir le culte catholique traité comme un accessoire.
Or, il s’agit de tout un peuple qui est écarté voire infantilisé. Il ne pourra y avoir un après qu’à cette seule condition de réhabilitation de l’âme. Le rôle éminemment social qui en découle est un service bienfaisant et nourrissant pour la société. Le traitement du deuil et de la mort devient de plus en plus insupportable pour les familles. Les conséquences seront durables et profondes.
Confinement n’est pas affadissement. Aux chrétiens d’arborer le gilet blanc de leur baptême et de faciliter la circulation aux rond points des âmes. L’expérience vécue par beaucoup rendra sans doute la circulation plus fluide du côté des usagers. C’est notre prière douloureuse.
Nous entendons aussi la parole apaisante du pape François qui avertit de tout faire pour qu’une nouvelle pandémie ne se réveille pas.
Précision importante : l’église saint Crépin reste ouverte de 7h30 à 19h, 7/7j l’adoration est le jeudi de 19h-21h. Le déconfinement permet de passer de manière responsable, comme actuellement.
Le dimanche approche, merci de ne pas oublier la quête « boite aux lettres ou électronique (en cliquant ici ou là). Il s’agit de durer et préparer la suite !
« Peuples, bénissez notre Dieu ! Faites retentir sa louange, car il rend la vie à notre âme, il a gardé nos pieds de la chute » Ps 65
Demain, 1° Mai, saint Joseph travailleur à l’honneur et début du mois de Marie
Lire ici les textes de la messe du premier mai
P. Edouard, Nestor et Pierre.
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, disait en son temps notre bon La Fontaine. Je crois que ce proverbe garde aujourd'hui toute sa valeur, non ?
RépondreSupprimerBien d'accord!!!
RépondreSupprimerJe suis un peu surpris, voir agacé, par la position de certains membres de l'Eglise catholique quand à la sortie du confinement. Que l'on soit dans une église ou au cinéma, ou au théâtre, notre positionnement physique est le même; je ne vois pas où se trouve l'animosité des autorités contre les religions : la règle doit être appliquée et est la même pour tous, où que l'on soit. Restons humbles et ne nous croyons pas plus intelligents que les autres bien que la foi nous rende plus forts. Certes, l’eucharistie « réelle" nous manque, mais nous pouvons nous y associer de différentes manières. Nous pouvons encore attendre un peu avant de nous retrouver pour partager ce sacrement ensemble à l'église. N'est-il pas essentiel aujourd'hui de freiner au maximum la propagation du virus en appliquant toutes les mesures sanitaires nécessaires? Aimer son prochain comme Dieu nous aime est bien notre premier commandement; il me parait donc en faire acte en restant confiné chez moi, et donc d'aimer mon prochain en le protégeant. Plus nous respecterons ces mesures, plus vite nous nous retrouverons pour partager ensemble le repas du corps du Christ; ne prenons pas le risque d'une nouvelle vague en voulant sortir trop vite, nous en paierons le prix, malheureusement encore plus fort.
Comme il est dit dans le commentaire précédent, prenons patience, ne nous sentons pas persécutés alors que tous ces gestes sont là pour nous protéger.
Dans l'attente patiente de nous retrouver pour partager et vivre ensemble de l'amour de Dieu.
Marc.
Je suis tout à fait d'accord avec les commentaires précédents ! Il ne sert à rien de grogner contre les décisions du gouvernement, il est plus raisonnable d'attendre patiemment, même si, effectivement, l'Eucharistie nous manque, le moment favorable pour nous réunir à nouveau. " Manque de respect pour les croyants " ? Sortir trop vite serait un manque de respect pour la vie elle-même, la nôtre et celle de notre prochain. Certaines populations dans le monde n'ont pas cette possibilité de se réunir tous les dimanches pour le repas du Seigneur. Ne les avons-nous pas oublier, dans notre confinement égoïste ? Les croyants ne sont pas seulement les chrétiens. Le ramadan a commencé, les musulmans, non plus, ne peuvent pas se rassembler et tous les pèlerinages sont annulés. " Je veux sortir, j'ai le droit de sortir ". Ah bon ?! Droit et devoir ! Vaste question actuellement et de toujours. Il n'y a pas de droit sans devoir. Ma liberté finit où commence celle de l'autre. Restons chez nous et prenons soin les uns des autres.
RépondreSupprimerKatrei